ISSN: 2169-0138
Ghorbani Ahmad
L’incidence croissante des troubles métaboliques chroniques, notamment du diabète et des maladies cardiovasculaires, est devenue l’un des défis mondiaux de santé du 21e siècle.
Malgré les efforts considérables déployés ces dernières années pour développer de nouvelles thérapies, les médicaments actuellement disponibles n'ont pas réussi à guérir ces maladies. Par exemple, de nombreux patients diabétiques à un stade avancé peuvent avoir besoin d'une transplantation d'organe en raison de complications potentiellement mortelles telles que la néphropathie et l'insuffisance cardiaque. Cependant, la thérapie de transplantation est limitée par la disponibilité des organes et les réactions immunitaires, ce qui indique l'importance du besoin de thérapie par cellules souches et d'approches régénératrices tissulaires. De nos jours, des progrès substantiels ont été réalisés dans les technologies de thérapie cellulaire. Malgré cela, plusieurs défis restent à résoudre pour parvenir à une thérapie plus efficace. Certains de ces défis comprennent : une quantité insuffisante de cellules souches pouvant être obtenues à partir des tissus ; une migration et un retour inadéquats des cellules souches exogènes ; une différenciation limitée. Un nombre croissant de preuves suggère que la manipulation pharmacologique peut aider à surmonter ces défis et à améliorer l'utilité préclinique et clinique des technologies de médecine régénératrice. Cette revue se concentre sur les études réalisées par notre groupe de recherche et d'autres pour améliorer la prolifération, la survie, la migration, le retour et le potentiel de différenciation des cellules souches par l'application des sciences pharmacologiques. Historiquement, la recherche et le développement pharmaceutiques sur les petites molécules (c'est-à-dire les composés de < 500–800 mol. wt.) se sont concentrés sur des composés aux mécanismes d'action de plus en plus sélectifs. Cela est logique dans le cadre d'une approche basée sur les symptômes du traitement de la maladie, dans laquelle on souhaite se concentrer sur le mécanisme d'action principal requis pour l'efficacité du médicament tout en limitant simultanément les effets hors cible et en minimisant les événements indésirables/effets secondaires. Les exigences de développement de la pharmacologie régénérative seront beaucoup plus exigeantes. En fait, les défis associés à la pharmacologie régénérative, c'est-à-dire aux thérapies curatives, nécessiteront dans de nombreux cas des mélanges complexes de composés [c'est-à-dire des facteurs de croissance tels que le facteur de croissance des fibroblastes (FGF), le facteur de croissance épidermique (EGF), le facteur de croissance dérivé des plaquettes, le facteur de croissance des nerfs (NGF), le facteur de croissance endothélial vasculaire (VEGF), le facteur de croissance analogue à l'insuline (IGF), les protéines morphogéniques osseuses (BMP), etc.] pour restaurer la fonction des tissus/organes. Ces derniers composés ont des poids moléculaires significativement plus élevés (généralement ≈10 000 à >100 000 mol. wt.) que ceux traditionnellement développés par l'industrie pharmaceutique. potentiel de croissance des cellules souches en situation in vivo ; et la mort des cellules souches dans les tissus endommagés.