ISSN: 2469-9837
Ye Wang, Shariffa Khalid Qais Al-Said and Feifei Ye
L'utilisation du braille par les personnes aveugles ou malvoyantes (DV) est souvent qualifiée de par défaut, bien que la dynamique sociale de cette population ne soit pas toujours intimement liée au braille. Cette étude est une comparaison quantitative de l'alphabétisation en braille et de l'alphabétisation auditive pour déterminer si ces deux formes d'information capturée sont équivalentes l'une à l'autre. Quinze diplômés universitaires âgés de 22 à 55 ans ont participé à l'étude : 5 d'entre eux étaient aveugles ou malvoyants et préféraient utiliser le braille pour accéder au matériel textuel ; 5 d'entre eux étaient aveugles ou malvoyants et préféraient traiter le matériel textuel par audition ; et 5 d'entre eux étaient des personnes sans DV et préféraient accéder au matériel textuel par impression visuelle. Les résultats ont montré qu'il n'y avait aucune différence entre les trois groupes dans leur rappel des propositions des textes en fonction de leur méthode préférée d'accès à l'imprimé (braille, audition ou imprimé), ou dans leur rappel des propositions du texte après avoir écouté une restitution auditive d'un texte équivalent. Lorsque les scores obtenus aux deux tâches ont été comparés entre eux pour les individus, aucune différence n'a été constatée pour les groupes d'individus aveugles ou déficients visuels, mais le groupe d'individus sans déficient visuel a mieux réussi à se souvenir des propositions lorsqu'ils lisaient que lorsqu'ils écoutaient le texte. Des suggestions empiriques pour une définition plus inclusive de l'alphabétisation sont fournies pour donner plus de pouvoir aux personnes aveugles et déficientes visuelles ainsi qu'aux personnes souffrant d'autres handicaps.