ISSN: 2469-9837
Mohammed Enayet Hussein
Contexte : La panencéphalite sclérosante subaiguë (PESS), bien que plus fréquente dans la tranche d'âge pédiatrique, peut également survenir chez les patients adultes. Il peut y avoir une variation des profils sociodémographiques, cliniques et d'investigation dans ces deux groupes.
Objectif : Le but de la présente étude était de découvrir les différences de profils sociodémographiques, cliniques et d’investigation entre les deux groupes.
Méthodologie : Cette étude transversale a été menée à l'institut national des neurosciences et à l'hôpital de Dhaka, au Bangladesh, de septembre 2017 à août 2020. Les patients atteints de SSPE diagnostiqués selon les critères de Dyken ont été inclus dans l'étude. Conformément au protocole d'admission à l'hôpital, les patients jusqu'à l'âge de 14 ans ont été admis au service de neurologie pédiatrique tandis que ceux de plus de 14 ans ont été admis au service de neurologie pour adultes. Les détails des caractéristiques sociodémographiques, des profils cliniques et des résultats d'investigation ont été enregistrés ; puis une comparaison de ces paramètres entre les patients admis au service de neurologie pédiatrique et adulte a été effectuée.
Français : Résultat : Un total de 34 patients atteints de SSPE ont été recrutés, dont 24 cas provenaient du service de neurologie pédiatrique (groupe A) et les 10 patients restants provenaient du service de neurologie adulte (groupe B). Les patients de sexe masculin étaient plus nombreux que les femmes dans les deux groupes, soit 18 cas (75,0 %) et 7 cas (70,0 %) respectivement. La plupart des patients étaient issus de zones rurales et d'un milieu socio-économique faible. Des antécédents d'infection définitive par la rougeole étaient présents chez 41,0 % des patients du groupe A et 30,0 % des patients du groupe B. La fréquence de la vaccination contre la rougeole était de 100,0 % dans le groupe B contre 91,7 % dans le groupe 1. La chute était le symptôme révélateur le plus courant dans les deux groupes. Les troubles visuels étaient plus fréquents chez les patients du groupe B (p < 0,05). Les anticorps antirougeole étaient positifs dans tous les cas et l'EEG a révélé des poussées périodiques chez tous les patients des deux groupes.
Conclusion : Le profil des patients atteints de SSPE admis au service de neurologie pédiatrique ne diffère pas de celui des patients admis au service de neurologie adulte, à l'exception des troubles visuels qui se sont révélés plus fréquents dans le groupe à apparition tardive.