Revue internationale de psychologie scolaire et cognitive

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Libre accès

ISSN: 2469-9837

Abstrait

Caractéristiques cliniques et résultats des renvois aux services d'urgence pour les enfants et adolescents suicidaires des Premières Nations du Nord de l'Ontario : rapport préliminaire

Nasreen Roberts, Axas Nicholas et Leanne Repetti

Contexte : Les préoccupations mondiales concernant les taux élevés de comportements suicidaires et de suicides chez les jeunes autochtones et des Premières Nations ont conduit à des efforts concertés dans de nombreux pays pour générer et mettre en œuvre des stratégies d'identification et de prévention adaptées à la culture. Au Canada, des efforts ont été déployés au niveau politique, clinique et social pour résoudre ce problème. Cependant, on a constaté une augmentation du nombre de références pour une évaluation du risque suicidaire chez les enfants et les jeunes à la suite d'une crise suicidaire médiatisée dans les communautés éloignées des Premières Nations du nord de l'Ontario, à 2 ou 3 heures de vol des services psychiatriques les plus proches. Cette série de cas décrit les caractéristiques démographiques, cliniques et psychosociales et les résultats.

Méthode : Il s'agit d'une série de cas descriptive naturiste d'enfants et d'adolescents des Premières Nations qui ont été adressés par les médecins du service des urgences pour des comportements suicidaires et qui ont été évalués par une clinique de consultation psychiatrique d'urgence pour enfants et adolescents basée à l'hôpital sur une période de 3 mois en 2016. Résultats : 17 enfants et adolescents ont été évalués, il y avait 83 % (n = 14) de femmes et 17 % (n = 3) d'hommes, l'âge moyen était de 14 ans et 23,5 % vivaient avec un parent biologique. Tous ont été adressés pour des comportements liés au suicide et 23,5 % (n = 4) répondaient aux critères de dépression et/ou d'anxiété . Moins d'un quart étaient au niveau scolaire. Quarante et un pour cent des patients ont déclaré avoir consommé ou abusé de substances/d'alcool et 23,5 % ont admis avoir subi des abus sexuels. L'agence de protection de l'enfance était impliquée dans 50 % des cas. Quarante-sept pour cent ont nécessité une brève hospitalisation pour stabilisation de crise

Conclusion : En plus des facteurs déjà connus, le manque de supervision adéquate confère un risque significatif de visites aux urgences pour des comportements liés au suicide, en particulier chez les femmes plus jeunes.

Clause de non-responsabilité: Ce résumé a été traduit à l'aide d'outils d'intelligence artificielle et n'a pas encore été révisé ou vérifié.
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