A. Barbati, L. Cesarini, R. Pellegrino, GC Di Renzo, Chia Grenelli
Objectif : La mesure de la cystatine C urinaire (kyste-C) peut être un très bon moyen d'identifier précocement les nouveau-nés prédisposés à une altération de la fonction rénale. PETIA, PENIA et EIA sont les méthodes immunométriques utilisées pour la détermination quantitative de la cystatine C dans le liquide biologique humain mais elles présentent certaines interférences et ne permettent pas de réaliser une analyse qualitative. La présente étude réalise une validation de l'immunoblot SDS-PAGE pour l'analyse de la cystatine C urinaire.
Méthodes : les urines ont été collectées chez les nouveau-nés de la nurserie de l'hôpital S. Maria della Misericordia. La cystatine C urinaire a été étudiée par l'électrophorèse SDS-PAGE, l'immunoblot et la lecture de la densité optique.
Résultats : l'analyse qualitative a montré deux formes moléculaires différentes : une réactivité à environ 70 KDa dans tous les échantillons et une réactivité à 13 KDa dans un nombre limité d'échantillons. Le coefficient de variation pour la précision du test était de 10 % et pour l'exactitude du test de ± 10 % ; la limite de détection était de 0,009 ng/μL et la courbe d'étalonnage a une bonne linéarité (plage 0,02-0,3 ng/μL). La stabilité du kyste urinaire C était acceptable, même sans l'utilisation d'inhibiteurs de protéase, si le test était effectué sur de l'urine fraîchement recrutée ou immédiatement après décongélation des échantillons, conservés jusqu'à six mois.
Conclusion : L'analyse SDS-PAGE par immunoblot est une méthode valide pour obtenir une analyse qualitative et quantitative du kyste urinaire C.