Murat Turkyilmaz*, Murat Donmez, Murat Ates
La néphropathie diabétique (ND), l'une des complications chroniques courantes du diabète, est la principale cause de maladie rénale terminale. La vaccarine, un monomère médicinal chinois hautement actif isolé du sperme de vaccariae, confère des effets protecteurs contre le diabète sucré de type 2 (DT2). Cependant, les effets de la vaccarine sur les lésions rénales dans la ND restent flous. Notre étude a montré que la vaccarine améliorait le dysfonctionnement rénal et les dommages histologiques chez les souris diabétiques en inhibant la fibrose rénale, la surproduction de cytokines inflammatoires et d'espèces réactives de l'oxygène (ROS). De plus, le traitement par la vaccarine a supprimé de manière significative le processus de transition épithéliale-mésenchymateuse (EMT), une étape clé de la fibrose rénale, dans les cellules hexokinase 2 (HK-2) induites par le glucose élevé (HG). Mécaniquement, l'analyse pharmacologique du réseau et l'amarrage moléculaire ont révélé que le récepteur du facteur de croissance épidermique (EGFR) pourrait être la cible potentielle de la vaccarine. En soutien à cette hypothèse, les niveaux phosphorylés d'EGFR et de son médiateur en aval, la kinase extracellulaire régulée par le signal 1/2 (ERK1/2), ont été supprimés par la vaccarine dans les reins diabétiques et les cellules HK-2 traitées par HG. Le blocage de l'EGFR ou de l'ERK1/2 a montré des bénéfices rénaux similaires à ceux de la vaccarine. En conclusion, nos résultats révèlent que la vaccarine atténue les lésions rénales diabétiques via l'inactivation de la signalisation de l'EGFR.