ISSN: 2332-0761
Chukwu CQ
Cet article examine, à travers une analyse discursive de sources qualitatives, les facteurs qui ont facilité la prévalence du crime organisé transnational dans les États post-soviétiques et ex-yougoslaves, ainsi que les impacts et les facteurs qui affectent la prévention et le contrôle efficaces du crime organisé transnational (COT) dans les États post-soviétiques et yougoslaves. Il examine les facteurs qui affectent la prévention et le contrôle efficaces du crime organisé transnational (COT) dans les États post-soviétiques et yougoslaves, ainsi que les impacts, en particulier ceux liés à la mondialisation de l'économie mondiale, à la mobilité accrue des personnes et des services à travers les frontières transnationales conduisant à l'ethnicisation des activités criminelles et à l'internationalisation du crime organisé en raison du trafic illicite sans frontières. L'article soutient que, en raison de la combinaison de plusieurs facteurs, la rhétorique dominante de la CNO dans les anciens États yougoslaves et post-soviétiques s'explique par la rentabilité de l'économie de la CNO pour les élites politiques, la police des frontières, les passeurs et les personnes vivant aux alentours des frontières et par la capacité des groupes criminels organisés à supplanter les institutions étatiques et à les remplacer par des intérêts privés, ce qui a conduit à l'institutionnalisation de la criminalité et à la privatisation de la criminalisation provoquées par l'effondrement de l'ordre public et la corruption des élites politiques. Enfin, l'article ne conclut en rien que la manifestation actuelle des activités criminelles transnationales organisées dans les anciens territoires soviétiques est une synthèse de la corruption politique et de la syndicalisation criminelle.