Transcriptomique : libre accès

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ISSN: 2329-8936

Abstrait

Analyse du transcriptome en réponse à un exercice d'endurance chez des coureurs de marathon non élites

Pol Ezquerra Condeminas, Laura G. Antiga, Jan Borras Ros, Antonio Cardenas, Oriol Sibila, Alexandre Perera-LLuna, José Manuel Soria

Objectif : Étant donné que l’exercice d’endurance peut avoir un impact énorme sur les athlètes non professionnels, cette étude visait à analyser les gènes et les voies différemment exprimés avant et après un marathon, puis à évaluer quels systèmes corporels peuvent être dérégulés pendant une telle activité.

Méthodes : L'étude a porté sur 60 athlètes non professionnels (42 hommes et 18 femmes) participant au marathon de Barcelone. Des échantillons de sang ont été prélevés à trois moments différents : avant le marathon aux niveaux de référence (START), immédiatement après la fin (FINISH) et 24 heures après la fin (24REST). Des analyses de l'expression différentielle des gènes, du terme GO et de la voie KEGG ont été réalisées sur les échantillons de chacun des groupes et trois comparaisons différentes ont été effectuées : C1 (START vs. FINISH), C2 (FINISH vs. 24REST) ​​et C3 (START vs. 24REST).

Résultats : Les valeurs de l'expression différentielle des gènes, des termes GO et des voies KEGG étaient respectivement de 9 534, 162 et 61 dans START vs. FINISH ; 9 454, 131 et 59 dans FINISH vs. 24REST ; 454, 14 et 8 dans START vs. 24REST. Lorsque l'expression immédiatement après le marathon (FINISH) a été comparée aux deux autres groupes (C1 et C2), nous avons observé un enrichissement significatif des termes liés au système immunitaire, aux mitochondries, aux marqueurs inflammatoires, à la transcription et à la réplication virales, aux espèces réactives de l'oxygène et au métabolisme lipidique. De plus, en comparant l'expression avant le marathon avec les niveaux 24 heures après sa fin, les termes GO enrichis étaient associés à l'activité mitochondriale, aux espèces réactives de l'oxygène et au métabolisme lipidique.

Conclusion : L'exercice physique intense dérégule la fonction du système immunitaire, les marqueurs inflammatoires et les fonctions mitochondriales, ce qui augmente le risque d'infection dans la période suivant le marathon et pourrait altérer l'environnement d'oxydation et le métabolisme lipidique. Bien que l'expression génétique ne se soit pas complètement rétablie 24 heures après la course, elle était significativement plus proche des valeurs de base qu'immédiatement après l'exercice.

Clause de non-responsabilité: Ce résumé a été traduit à l'aide d'outils d'intelligence artificielle et n'a pas encore été révisé ou vérifié.
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