ISSN: 2161-0398
Marco Regolini
Les centrioles, grâce à leur symétrie d'ordre 9, à leur polarité circonférentielle (non-équivalence de leurs 9 triplets) et à leur disposition orthogonale, peuvent construire un outil d'interface biologique qui reconnaît les signaux moléculaires topogènes et les traduit en délivrant des complexes ciblés (facteurs de polarité et d'adhésion, récepteurs transmembranaires, ARNm) à leurs emplacements attendus, en connectant précisément, comme un dispositif de câblage, chaque complexe ciblé au microtubule correctement orienté correspondant. Grâce à cet outil (le centrosome et son aster de microtubules robustes), l'ADN peut dessiner, construire et « étiqueter » une ligne de grille 3D intrinsèque finement réglée de la cellule. La polarité circonférentielle antihoraire du centriole mère est le candidat naturel pour être la base moléculaire de la symétrie bilatérale des métazoaires. L'analyse suivante vise à soutenir l'idée qu'il existe des mécanismes moléculaires bien connus capables de réaliser la non-équivalence circonférentielle des triplets et l'inversion de l'orientation de la polarité rotationnelle du centriole mère : à partir de faits expérimentaux (les exigences d'un système de référence sphérique basé sur deux rapporteurs orthogonaux montrent une correspondance surprenante avec les preuves émergeant de nombreuses études expérimentales sur les centrioles et les centrosomes), certaines hypothèses plausibles sont formulées (et des considérations logiques conséquentes déduites) pour montrer que le rôle géométrique principal proposé du centrosome a des fondements biophysiques et biochimiques robustes et solides.