ISSN: 2161-0932
Dipanshu Sur et Ratnabali Chakravorty
Il a été avancé que la majorité des personnes en Inde souffrent d'une carence en vitamine D et que la carence en vitamine D est devenue une épidémie dans notre pays. Selon diverses études publiées précédemment, il existe une prévalence généralisée de divers degrés (50 à 90 %) de carence en vitamine D avec un faible apport alimentaire en calcium dans la population indienne. Une carence en vitamine D entraîne non seulement une mauvaise minéralisation osseuse, mais est également impliquée dans de nombreuses maladies chroniques américaines. La carence en vitamine D est fréquente chez les femmes atteintes du syndrome des ovaires polykystiques (SOPK), 67 à 85 % des femmes atteintes du SOPK ayant des concentrations sériques de 25-hydroxy vitamine D (25OHD) < 20 ng/ml. La carence en vitamine D peut intensifier les symptômes du SOPK, des études observationnelles montrant que des niveaux inférieurs de 25OHD étaient associés à une résistance à l'insuline, à des irrégularités ovulatoires et menstruelles, à un taux de réussite de grossesse plus faible, à l'hirsutisme, à l'hyperandrogénie, à l'obésité et à des facteurs de risque élevés de maladies cardiovasculaires. Il existe quelques preuves, mais limitées, des effets bénéfiques de la supplémentation en vitamine D sur le dysfonctionnement menstruel et la résistance à l'insuline chez les femmes atteintes du SOPK. La carence en vitamine D peut jouer un rôle dans l'aggravation du SOPK, et la supplémentation en vitamine D pourrait avoir sa place dans la prise en charge de ce syndrome, mais les preuves actuelles sont limitées et des essais contrôlés randomisés supplémentaires sont nécessaires pour confirmer les avantages potentiels de la supplémentation en vitamine D dans cette population.