ISSN: 2165-7548
Mohammed Hijazi, Maya Sinno et Mariam Alansar
Contexte : L'arrêt cardiorespiratoire continue de toucher les patients hospitalisés, entraînant une mortalité élevée. Il est souvent précédé de signes avant-coureurs qui, s'ils sont reconnus et traités, peuvent empêcher l'arrêt. L'objectif de l'équipe d'intervention rapide est de reconnaître et de gérer rapidement ces signes avant-coureurs afin d'éviter l'arrêt.
Objectif : Évaluer l’efficacité de l’intervention de l’équipe d’intervention rapide pour réduire le nombre d’arrêts cardiorespiratoires chez les patients adultes et pédiatriques hospitalisés en unité de soins réguliers dans le cadre du programme d’amélioration des performances.
Cadre : Un centre médical de soins tertiaires de 800 lits.
Conception : Étude prospective observationnelle avant-après.
Intervention : Introduction de l’équipe d’intervention rapide comme projet d’amélioration des performances pour réduire le nombre d’arrêts cardiorespiratoires chez les patients hospitalisés.
Résultat : Taux d’arrêt cardiorespiratoire pour 1000 admissions chez les patients adultes et pédiatriques en dehors des unités de soins intensifs.
Résultats : Le nombre d'arrêts cardiorespiratoires hors unité de soins intensifs avant la mise en place de l'EIR était de 75 en 2006 (taux de 3,53 pour 1000 admissions) et a diminué à 59 et 37 arrêts cardiorespiratoires en 2007 et 2008 respectivement (taux de 2,72 en 2007 et 1,68 en 2008 pour 1000 admissions) après la mise en place de l'EIR (p-value = 0,0068). Le nombre d'appels à l'EIR était inversement corrélé au nombre d'arrêts.
Conclusion : L’équipe d’intervention rapide est efficace pour réduire le nombre d’arrêts cardiorespiratoires chez les patients adultes et pédiatriques dans un contexte de soins tertiaires.