ISSN: 2155-6148
Khaled EL-Radaideh, Zouhair Amarin, Yasser Rashdan, Dhaher Rabadi, Wail Khraise et Mohd Omari
Objectifs : Comparer les performances des voies aériennes périlaryngées et du tube laryngé chez les adultes anesthésiés, paralysés et ventilés subissant une chirurgie ophtalmique.
Méthodes : Deux cents adultes ont été répartis de manière aléatoire pour recevoir soit la canule périlaryngée, soit la sonde laryngée pour la gestion des voies respiratoires pendant l'anesthésie générale. La facilité et le nombre d'insertions, le temps d'insertion, la pression de fuite oropharyngée, la réponse hémodynamique à l'insertion, la saturation en oxygène et le CO2 de fin d'expiration pendant et après l'anesthésie ont été enregistrés.
Résultats : Dans le groupe sonde laryngée versus groupe voie aérienne périlaryngée, l'insertion a été jugée facile chez 90 patients versus 75, légèrement difficile chez 6 patients versus 13, manifestement difficile chez 4 patients versus 12. Dans le groupe sonde laryngée, l'insertion du dispositif a été réussie à 96 % à la première tentative contre 88 % dans le groupe voie aérienne périlaryngée. Le taux de réussite cumulé de l'insertion est passé à 100 % pour les deux dispositifs après une deuxième tentative. Le temps requis pour l'insertion de la voie aérienne périlaryngée était légèrement plus long que celui de la sonde laryngée, mais il n'a pas atteint la significativité statistique. La pression de fuite des voies aériennes était significativement plus élevée dans le groupe voie aérienne périlaryngée par rapport au groupe sonde laryngée.
Conclusion : La canule périlaryngée présente des caractéristiques d'insertion similaires à celles du tube laryngé mais offre une meilleure pression d'étanchéité des voies aériennes. La canule périlaryngée est un bon complément à l'arsenal des voies aériennes et pourrait constituer une alternative importante pour la gestion des voies aériennes.