ISSN: 2261-7434
Kelley Strout, Liam M. O'Brien, Elizabeth P. Howard
Contexte : À mesure que les adultes vieillissent, le risque de déclin cognitif augmente. La protection de la santé cognitive est donc une priorité de santé publique. L’humeur négative est un facteur de risque de perte des capacités cognitives chez les adultes vieillissants. La théorie de l’élargissement et de la construction des émotions positives suggère que les activités qui développent des émotions positives peuvent atténuer les effets négatifs de l’humeur négative. Cette théorie a guidé l’examen de la relation entre l’humeur et les activités qui favorisent les émotions positives et leurs effets sur le déclin cognitif chez les adultes vieillissants.
Méthodes : L'échantillon comprenait 492 adultes de 60 ans et plus vivant dans la communauté qui ont rempli une évaluation de la santé communautaire (CHA) et une évaluation du bien-être COLLAGE (WEL) à deux reprises entre 2007 et 2013. La cognition a été mesurée à l'aide d'éléments de la CHA qui formaient l'échelle de performance cognitive (CPS) et les activités qui favorisent les émotions positives ont été mesurées à l'aide d'éléments de la WEL. L'humeur négative a été mesurée à l'aide d'éléments de la CHA. La régression logistique a été utilisée pour associer la CPS, l'humeur et les activités à émotions positives au départ et après au moins un an.
Résultats : Les trois variables d’humeur négative étaient des prédicteurs statistiquement significatifs d’un mauvais score CPS. La présence de déclarations négatives (p = 0,036), de colère (p = 0,017) et de retrait (p = 0,009) étaient statistiquement significatives.
Conclusions : Aucune des activités qui cultivent les émotions positives n’a été associée de manière significative à des changements dans le score CPS. Les recherches futures devraient examiner les interventions visant à réduire l’humeur négative et déterminer si elles réduisent le risque de déclin cognitif chez les adultes vieillissants.