ISSN: 2161-038X
Bengt Källén, Orvar Finnström, Karl-Gösta Nygren et Petra Otterblad Olausson
La plupart des études sur le risque de cancer infantile après fécondation in vitro (FIV) n'ont pas constaté d'augmentation du risque. Ces études n'étaient cependant pas suffisamment puissantes pour identifier une augmentation légère ou modérée du risque. Une vaste étude suédoise a constaté une augmentation d'environ 40 % du risque de cancer chez les enfants issus d'une FIV, ce qui a atteint une signification statistique. Cette revue résume les caractéristiques des femmes ayant subi une FIV et de leurs enfants qui pourraient éventuellement influencer le risque de cancer infantile. Aucun facteur de confusion majeur n'a été trouvé, mais certaines caractéristiques néonatales peuvent être des intermédiaires pour l'augmentation du risque. D'autres études sont nécessaires pour vérifier ou rejeter l'augmentation modérée du risque. Des matériaux plus volumineux sont nécessaires pour étudier la contribution de la morbidité néonatale qui suit la FIV. Certaines formes de tumeurs rares dont on a suggéré qu'elles se produisent à un taux accru après la FIV doivent également être étudiées plus en détail.