Revue des sciences politiques et des affaires publiques

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Libre accès

ISSN: 2332-0761

Abstrait

Le cauchemar hobbesien de la Ligue arabe : une collision entre la politique identitaire et les intérêts nationaux dans les conflits du Moyen-Orient

Bekezela Gumbo

Le Moyen-Orient est plongé dans une guerre hobbesienne à grande échelle, de tous contre tous, depuis la prolifération du Printemps arabe en 2011, qui a relaté le message selon lequel les peuples veulent la chute du régime qui a perturbé le statu quo dans leur politique régionale. Cet article soutient que cet état de nature qui intrigue tous les groupes ethniques du monde arabe contre tous est ancré et expliqué par le phénomène de la politique identitaire. L’auteur examine l’applicabilité de cette extrapolation en examinant les pays du Moyen-Orient en proie à des conflits (Égypte, Syrie, Bahreïn, Irak, Israël, Palestine et Liban) et postule que les influences extérieures intéressées ont également un impact sur les crises en fonction des politiques identitaires régionales. Le conflit syrien est ici considéré comme le centre de gravité qui disperse ses effets de débordement dans toute la région. Il soutient en outre que les mécanismes du système collectif (ONU, Ligue arabe) en tant que solution aux conflits internes ont été mis en péril par le rôle décisif de la politique identitaire au sein de la Ligue arabe. L’hypothèse du choc des civilisations est ici considérée comme un produit de la politique identitaire qui explique le résultat de cette politique. L’étude suggère que les conflits causés et définis par la politique identitaire ne peuvent être résolus que sous les auspices de la politique identitaire elle-même. La cohésion du groupe et l’unité d’objectif, qui sont des aspects clés de la politique identitaire, pourraient être harmonisées en ouvrant l’espace public aux organisations de la société civile, aux églises et aux mouvements minoritaires pour qu’ils puissent exprimer leurs préoccupations afin d’obtenir une identité nationale forte. Les constitutions nationales, les institutions et les élections doivent refléter les clivages sectaires dans ces sociétés afin de permettre la représentation proportionnelle, la règle de la majorité et le respect des droits des minorités pour limiter la récurrence des conflits.

Clause de non-responsabilité: Ce résumé a été traduit à l'aide d'outils d'intelligence artificielle et n'a pas encore été révisé ou vérifié.
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