ISSN: 1745-7580
Neziri-Ahmetaj Luljeta, Bakir Mehic, Refet Gojak, Zhjeqi Valbona et Neziri Arber
L'immunothérapie allergénique a considérablement réduit les symptômes de l'asthme et les besoins en médicaments. Les patients traités étaient significativement moins susceptibles de signaler une détérioration des symptômes et moins susceptibles de nécessiter une augmentation de la médication. Cette immunothérapie n'a montré aucun effet constant sur la fonction pulmonaire.
Objectif de l'étude : Dans cette étude, nous avons déterminé la différence de fréquence et d'intensité de l'hyperréactivité bronchique chez les patients souffrant d'asthme allergique sous immunothérapie par rapport aux patients souffrant d'asthme allergique recevant uniquement une pharmacothérapie anti-asthmatique pendant une période d'un an.
Méthodes : 60 patients souffrant d'asthme allergique ont été inclus, les sexes étant ensuite divisés en deux groupes de traitement. Le groupe d'étude comprenait 30 patients ayant reçu une immunothérapie (groupe d'immunothérapie) et un groupe témoin de 30 patients traités par pharmacothérapie standard, mais pas par immunothérapie (proposition GINA). Chaque patient du groupe d'immunothérapie a été traité par immunothérapie spécifique sous-cutanée (SCIT). Les critères d'inclusion des patients étaient le diagnostic clinique d'asthme allergique, l'âge entre 15 et 30 ans et les deux sexes. Les critères d'exclusion des patients étaient la présence d'autres maladies aiguës et chroniques des voies respiratoires, d'autres maladies allergiques (allergies cutanées, allergies nutritionnelles, etc.) et de maladies aiguës et chroniques d'autres systèmes organiques.
Français : Résultats : Au cours du 1er trimestre, les valeurs médianes du VEMS dans le groupe témoin des patientes étaient de 60,5 % (46,7-78,25 %) et après un traitement par bronchodilatateurs, elles étaient de 81 % (56-82,2 %), ce qui était significatif (p = 0,005). Dans le groupe d'immunothérapie, la valeur médiane du VEMS était de 74 % (66,0-77,0 %) et après un traitement par bronchodilatateurs, elle était de 84 % (76-89,5 %), ce qui était une augmentation significative (p = 0,005). Au cours du 2e trimestre, la valeur médiane du VEMS dans le groupe témoin des patientes était de 75 % (50-79,5 %) et après un traitement par bronchodilatateurs, elle a augmenté jusqu'à 84 % (66-88,5 %) mais la différence n'était pas significative (p = 0,08). Français Dans le groupe d'immunothérapie, la valeur médiane du VEMS était de 78 % (75,5-79,0 %) et après un traitement par bronchodilatateurs, elle est passée à 82 % (79,5-83,75 %) mais la différence n'était pas significative (p = 0,066). Au cours du 3e trimestre, la valeur médiane du VEMS dans le groupe témoin de patientes était de 70 % (43-75 %) et n'a pas augmenté significativement après un traitement par bronchodilatateurs jusqu'à 84 % (51-85 %) (p = 0,08). Dans le groupe expérimental (immunothérapie), la valeur médiane du VEMS était de 77 % (70-79 %) et après un traitement par bronchodilatateurs, elle n'a pas changé significativement de 76 % (68-85 %) (p = 0,273). Au cours du 4e trimestre, la valeur médiane du VEMS dans le groupe témoin des patientes était de 65 % (54-75 %) et a augmenté de manière significative après un traitement par bronchodilatateurs à 79 % (55-83 %) (p = 0,018). Dans le groupe d'immunothérapie, la valeur médiane du VEMS était de 79 % (68-79,5 %) et n'a pas changé de manière significative après un traitement par bronchodilatateurs (90 % (67,5-95,75 %)) (p = 0,18).
Conclusion : Dans cette étude, la fréquence de l'hyperréactivité bronchique n'était pas significativement différente chez les patients souffrant d'asthme allergique traités par immunothérapie par rapport aux patients recevant uniquement une pharmacothérapie anti-asthmatique pendant une période d'un an. Bien que la diminution ne soit pas significative (χ2=3,166 p=0,065) dans notre échantillon, il y avait une tendance à la diminution de la BHR chez nos patients traités par immunothérapie spécifique.