ISSN: 2161-0932
Ayla Uckuyu, Erzat Toprak, Ozgur Ciftci et Faika Ceylan Ciftci
Objectif : Les femmes atteintes du syndrome des ovaires polykystiques (SOPK) présentent une augmentation de l'activité nerveuse sympathique, identifiée par la variabilité de la fréquence cardiaque (VFC). Le SOPK est un état de dysfonctionnement ovulatoire dans lequel une réponse ovarienne anormale aux gonadotrophines peut également se développer. Nous avons cherché à comparer les changements de la VFC des femmes ovulatoires atteintes du SOPK et des femmes infertiles normo-ovulaires tout au long de leurs cycles d'induction de l'ovulation.
Méthodes : Nous avons inclus 38 femmes infertiles dans l'étude, dont 18 oligo/aménorrhéiques atteintes de SOPK et 20 euménorrhéiques, qui formaient le groupe témoin. À l'aide d'une analyse spectrale de puissance, les indices de VRC des patientes ont été examinés dans trois phases du cycle d'induction de l'ovulation avec des gonadotrophines.
Résultats : Les indices de VRC sur la période menstruelle et mi-lutéale étaient plus faibles dans le groupe SOPK par rapport au groupe témoin. Dans le groupe SOPK, aucune fluctuation n'a été observée dans les indices de VRC tout au long du cycle d'induction de l'ovulation. Dans le groupe témoin, les indices de VRC étaient plus faibles sur la période mi-lutéale et la période péri-ovulatoire par rapport à la période menstruelle.
Conclusion : Chez les femmes anovulatoires atteintes du SOPK, la fluctuation de la VRC est différente de celle des femmes normovulatoires tout au long des cycles d'induction de l'ovulation. Il pourrait y avoir un lien entre les processus d'ovulation perturbés dans le SOPK et la fluctuation réduite de la VRC intra-cycle.