ISSN: 2157-7013
Lixia Zhang, Yulong Ma, Pei Qin, Youliang Deng, Zengli Zhang, Yushu Hou, Huadong Zhao, Haili Tang, Zijun Gao and Wugang Hou
Les effets neuroprotecteurs des œstrogènes dans les maladies neurodégénératives, telles que la maladie d'Alzheimer , l'ischémie cérébrale et la maladie de Parkinson, sont bien documentés et impliquent la stimulation de la neurogenèse . Cependant, le dosage et le moment du traitement aux œstrogènes sont controversés et le mécanisme sous-jacent reste flou. Dans cette étude, nous avons testé les effets de diverses doses d'œstrogènes sur la prolifération et la différenciation des cellules souches neurales (NSC). Tout d'abord, nous avons identifié que les récepteurs d'œstrogènes α, β et GPR30 étaient fortement exprimés dans les NSC. Les résultats d'une analyse du cycle cellulaire détectée par cytométrie de flux ont révélé que des traitements à 10 nM de 17β-estradiol (E2) pendant 3 jours ont augmenté significativement la prolifération des cellules souches neurales (NSC) et le niveau d'expression de p-ERK1/2, tandis que des expositions à 50 nM d'E2 ont considérablement diminué la prolifération des NSC et le niveau d'expression de p-ERK1/2. Selon les analyses par immunofluorescence et Western blot, un traitement à 10 nM d'E2 pendant 7 jours a stimulé la différenciation des cellules souches neurales en neurones et a inhibé leur différenciation en astrocytes. Ces résultats démontrent que les cellules souches neurales sont définitivement la cible des œstrogènes et qu'une dose appropriée d'E2 (10 nM) peut augmenter de manière significative la prolifération des cellules souches neurales et stimuler de manière significative la différenciation des cellules souches neurales en neurones, ce qui confirme le rôle neuroprotecteur des œstrogènes dans les maladies neurodégénératives.