ISSN: 2161-0487
De Santiago-Treviño NI, Arana-Lechuga Y, Esqueda-León E, Sánchez-Escandón O, Terán-Pérez G, González-Robles O et Velázquez-Moctezuma J
Objectif : Dans la recherche d'outils thérapeutiques efficaces pour les crises psychogènes non épileptiques (CNEP), dans la présente étude, nous avons analysé l'effet de deux approches psychothérapeutiques différentes, la thérapie psychodynamique brève (TPB) et la thérapie cognitivo-comportementale (TCC) sur la fréquence des CNEP ainsi que sur la qualité de vie de ces patients. Méthodes : 23 patients présentant des CNEP ont été répartis aléatoirement en un groupe recevant une TBP pendant 6 mois, un groupe recevant une TCC pendant 6 mois et un groupe témoin ne recevant pas de psychothérapie. La présence de CNEP a été confirmée par électroencéphalographie (EEG). Pour évaluer la qualité de vie de l'auto-perception, le questionnaire QOLIE-31 a été appliqué avant et tous les trois mois, y compris un suivi de six mois après la fin du traitement. Résultats : La fréquence des CNEP a diminué significativement après les trois premiers mois des deux thérapies par rapport au groupe témoin. Aucune différence n'a été observée lorsque les deux thérapies ont été comparées. La diminution significative de la fréquence des CNEP demeure jusqu'à six mois après la fin de la psychothérapie. Concernant la qualité de vie auto-évaluée, les résultats du QOLIE-31 indiquent une amélioration significative dès les trois premiers mois. Au début, tous les patients rapportent une mauvaise qualité de vie. Après trois mois de psychothérapie, la plupart d'entre eux retrouvent une qualité de vie normale. Après 6 mois de thérapie, les patients ont montré des valeurs reflétant une excellente qualité de vie, restant à ces niveaux six mois après la fin des thérapies. Conclusion : Les présents résultats soutiennent l'idée que les deux approches psychothérapeutiques sont des procédures fiables pour diminuer la fréquence des PNES et améliorer la qualité de vie de ces patients.