Sandra Martins, Nuno Silva, Monica Sousa, Rita Pinto, Zosima Lima Pinto, Joao Tiago Guimaraes
Introduction : L'activité physique en tant que variable pré-analytique peut influencer plusieurs biomarqueurs. Le niveau d'entraînement, le type, l'intensité et la durée de l'exercice peuvent influencer un large éventail de variables de laboratoire. Le but de cette étude était de décrire les changements de certaines chimies cliniques courantes en réponse à un protocole d'exercice d'épuisement. Matériel et méthodes : Treize athlètes adultes de sexe masculin ont participé à l'étude. Un échantillon de sang a été prélevé chez les athlètes à jeun et avant l'exercice (M1). Ensuite, les participants ont effectué un protocole d'exercice d'extension/flexion du genou en contraction excentrique/concentrique jusqu'à épuisement. À ce moment, un deuxième échantillon de sang a été prélevé (M2). Le protocole a été répété 2 semaines plus tard et la moyenne des deux mesures a été prise en compte pour les comparaisons. Les paramètres de chimie clinique de routine ont été analysés dans des équipements de routine automatisés. Le test de Wilcoxon a été utilisé pour comparer les différences moyennes entre deux moments. Français : Résultats : Comme prévu, il y a eu une augmentation des marqueurs musculaires entre les moments M1 et M2 avec des différences significatives pour la créatine kinase (P = 0,023), la protéine C-réactive (P = 0,033) et la myoglobine (P = 0,002). De plus, des différences significatives ont été observées dans la GGT, le cholestérol total, HDL et LDL (P = 0,006, 0,015, 0,009 et 0,033, respectivement) et avec un biais de variation biologique acceptable. Outre les différences significatives dans les deux moments, les protéines totales (P = 0,003), le glucose (P = 0,012), l'albumine (P = 0,003), l'acide urique (P = 0,001), le magnésium (P = 0,039) et le phosphore (P = 0,001) dépassent la plage de biais acceptable. Conclusion : Nos résultats montrent que même après un exercice physique intense d'épuisement, seul un petit groupe de paramètres a montré des changements qui dépassent le biais de variation biologique acceptable. En conclusion, nous espérons que cette étude contribuera à une meilleure compréhension des effets d’un exercice physique d’épuisement intense sur les biomarqueurs analytiques courants.