ISSN: 2385-5495
Marcus Vinicius Danieli
AbstraitIntroduction : La structure du cartilage hyalin est très complexe, avec peu de cellules et sans vaisseaux sanguins, lymphatiques ou nerfs. Cela limite considérablement le potentiel de guérison. Les lésions du cartilage du genou sont très fréquentes et leur traitement constitue un défi majeur. Les options chirurgicales disponibles de nos jours, comme la chondroplastie, les microfractures, la mosaïqueplastie et la transplantation autologue de chondrocytes, n'ont toujours pas de résultats satisfaisants, principalement à long terme. Le plasma riche en plaquettes (PRP) est utilisé en orthopédie depuis les années 90 afin de stimuler la guérison des tissus, en raison de son potentiel à concentrer les facteurs de croissance dérivés des plaquettes à l'endroit ciblé. L'objectif de l'application du PRP est de stimuler un meilleur environnement de guérison. Le PRP a été utilisé dans le cartilage pour traiter l'arthrose et pour soutenir les techniques de traitement des lésions chondrales. Cependant, la littérature est encore douteuse quant aux résultats chirurgicaux de l'application du PRP dans les lésions chondrales.
Contexte : Les fondements convaincants des études en cours, explorant les différentes possibilités du plasma riche en plaquettes, offrent au clinicien une option intéressante pour le traitement des lésions ligamentaires et de l'arthrose. Des confirmations écrites en cours ont démontré que le PRP pourrait être utile à la fois comme adjuvant pour le traitement soigneux des lésions ligamentaires et comme dispositif de restauration par perfusion intra-articulaire chez les patients atteints d'arthrose. Dans cette étude, les auteurs présentent les propriétés trophiques et calmantes du PRP et les différents effets des concentrés plaquettaires disponibles. Ensuite, dans un contexte déroutant constitué d'un nombre extraordinaire de facteurs cliniques, ils poursuivent la rédaction actuelle sur les applications du PRP en chirurgie ligamentaire ainsi que sur l'utilisation des perfusions intra-articulaires de PRP pour le traitement modéré des lésions dégénératives ligamentaires et de l'arthrose chez les personnes, disponibles à la fois sous forme de traitement de cas et d'études similaires. Les résultats de cette enquête confirment le rôle naturel intrigant du PRP, bien que de nombreuses perspectives restent encore à expliquer et que l’utilisation du PRP dans un contexte clinique doit être considérée comme encore exploratoire.
Method:- PRP has been related with the microfracture strategy to improve the ligament fix. The preclinical sheep model of Milano et al. [43] offered a persuading "verification regarding idea" of this instinct, supporting the utilization of gel instead of a fluid groundwork for this particular careful methodology. In people, this methodology has been approved in an ongoing randomized investigation by Lee et al. [44]. These creators explored the capability of PRP as an extra toward the finish of the microfracture technique for knee ligament surrenders up to 4 cm2 in patients more established than 40 years old. They utilized a L-PRP and the procedure of arrangement didn't infer the utilization of activator. PRP was infused in situ around the microfracture gaps after expulsion of arthroscopic liquid from the joint, after the standard of the in situ initiation. Their results were persuading concerning the clinical scores (IKDC and Lysholm) at 2 years and the second arthroscopic see at a brief timeframe development (4–6 months). This was believed to be because of the twofold activity of PRP in upgrading bone marrow MSC movement and initiation and in lessening the aggravation and, along these lines, the agony at the careful site. These outcomes propose PRP as an advertiser of recuperating process after microfracture. Also, hypothetically, they take into account expanding the sign of this procedure to a populace more seasoned than 40 years old, in which microfracture fix alone may turn out to be less productive contrasted with more youthful patients.
Résultats : Le PRP a récemment été comparé à la solution saline, en tant que traitement factice, dans une étude intéressante menée par Patel et al.. Les auteurs ont également étudié 2 modalités distinctes d'administration de PRP (1 perfusion contre 2 perfusions en routine) chez des patients atteints d'arthrose du genou. Dans cette étude préliminaire contrôlée randomisée, un nombre important des preuves récemment publiées sur l'utilisation du PRP intra-articulaire ont été confirmées. En fait, les auteurs ont constaté qu'une amélioration significative mesurable était disponible à la fois avec une dose unique et avec 2 perfusions de PRP par rapport au traitement factice. Ils ont également constaté que les effets étaient disponibles jusqu'à six mois de croissance, même si vers l'évaluation finale, les scores des groupes de PRP ont commencé à s'effondrer. De plus, de meilleurs résultats ont été constatés chez les patients atteints de dégénérescence articulaire de deuxième degré. Étonnamment, aucun lien de croissance par méthode de PRP n'a été trouvé en fonction de l'âge, du sexe ou de l'IMC. L'examen de la littérature, ainsi que les nouvelles perspectives in vitro et précliniques, confèrent au PRP une possibilité biologique fascinante en tant qu'approche thérapeutique pour la pathologie cartilagineuse. Il est certain que des travaux supplémentaires doivent être réalisés afin d'établir des lignes directrices communes. À cet égard, des essais de haute qualité aideront à clarifier certaines des questions ouvertes sur l'utilisation spécifique du PRP comme composant de la prise en charge chirurgicale des lésions cartilagineuses, une modalité injectable non opératoire pour le traitement de l'arthrose de bas grade et de la dégénérescence cartilagineuse. À cet égard, de nouvelles intuitions pourraient être utiles à l'avenir.
Biographie : Marcus Vinicius Danieli a obtenu son diplôme de médecine et sa résidence en orthopédie à la faculté de médecine de Botucatu. Il se spécialise dans la chirurgie du genou. Il est membre actif de la Société brésilienne de chirurgie du genou (SBCJ), de la Société internationale d'arthroscopie, de chirurgie du genou et de médecine sportive (ISAKOS) et de la Société internationale de réparation du cartilage (ICRS).