ISSN: 2376-0419
Samuel Koshy et Eman Abahussain
Objectif : Une disponibilité insuffisante des antidotes essentiels est signalée dans de nombreux pays. Les informations sur la disponibilité des antidotes au Koweït ne sont pas disponibles. L'objectif est de déterminer s'il existe des stocks suffisants d'antidotes dans les hôpitaux publics du Koweït et d'identifier la présence de directives pour le stockage et le partage des antidotes et de déterminer la présence de pharmaciens de médecine d'urgence dans les services d'urgence.
Méthodes : Une étude transversale a été réalisée à l'aide d'un questionnaire distribué aux pharmaciens en chef de six hôpitaux publics du Koweït. Le questionnaire demandait la disponibilité de 29 antidotes.
Résultats : Tous les pharmaciens en chef ont répondu à l'enquête. Les antidotes qui n'étaient disponibles dans aucun des hôpitaux étaient l'antitoxine botulique, le gel de gluconate de calcium, le dicobaltétate, le fomépizole, l'édétate de calcium sodique, le thiosulfate de sodium, le succimer et l'unithiol. Français Il y avait des variations substantielles dans la disponibilité des antidotes, en particulier pour l'intoxication au cyanure, allant de l'absence d'hôpitaux pour le thiosulfate de sodium à un hôpital chacun pour le nitrite de sodium et l'hydroxocobalamine. Seuls deux hôpitaux disposaient de stocks d'antivenin de serpent polyvalent. Seuls trois hôpitaux avaient des accords de partage. Le Koweït n'a pas de directives pour le stockage des antidotes. Aucun des hôpitaux ne disposait de pharmaciens d'urgence.
Conclusion : Les six hôpitaux généraux du Koweït n'ont pas de disponibilité adéquate de certains antidotes. Des mesures urgentes, en créant une directive nationale pour le stockage des antidotes et en appliquant l'évaluation de la vulnérabilité aux risques des antidotes et en créant un centre antipoison, sont nécessaires pour réduire la morbidité et la mortalité des patients empoisonnés au Koweït.