ISSN: 2332-0761
Zedekiah Sidha1*, Justine Magutu2, Taji Shivachi1
Cet article examine l'effet du pouvoir discrétionnaire bureaucratique au niveau de la rue sur les infractions au code de la route à cibler pour l'application sur les résultats de la politique de sécurité routière. Il s'appuie sur des données récemment collectées auprès de 864 usagers de la route, 317 agents de contrôle de la circulation et des observations structurelles et des dossiers d'accidents à Nairobi, au Kenya. Le pouvoir discrétionnaire bureaucratique est mesuré à l'aide du nombre de contrôles de sécurité et d'arrestations par catégorie d'infraction au code de la route. Les indicateurs des résultats des politiques sont les contrôles de sécurité et les arrestations ventilés par type d'infraction. Il observe que les infractions principalement contrôlées aux points de contrôle de sécurité sont différentes de celles qui sont fréquemment violées. De même, les infractions au code de la route responsables de la plupart des accidents sont différentes de celles pour lesquelles la plupart des usagers de la route sont arrêtés. Il conclut que la police ne fonde pas son application sur la gravité ou la répétabilité de l'infraction et compromet donc les résultats de la politique de sécurité routière. Les résultats ont des implications sur la théorie bureaucratique au niveau de la rue, l'élaboration des politiques de sécurité routière et la pratique de mise en œuvre.