ISSN: 2167-0269
Cléopas Njerekai, Rudorwashe Wushe et Vitalis Basera
Cet article teste la validité d’une série de pratiques de travail manifestement injustes contre les investissements chinois dans de nombreux pays africains, dont le Zimbabwe, à partir de la littérature existante et des plaintes de citoyens ordinaires du continent. Les chercheurs ont noté que ces pratiques abusives en matière de travail étaient principalement basées sur des études dans les secteurs des mines, de la construction, de l’agriculture, des transports, de l’habillement et des télécommunications et se sont demandé dans quelle mesure elles étaient manifestes et justifiables dans les investissements de restaurants chinois au Zimbabwe, dont la visibilité a fortement augmenté au cours de la dernière décennie. Une enquête a été menée auprès de 9 restaurants chinois enregistrés sur 10 et 54 employés informateurs clés ont été les répondants à l’étude. Les questionnaires administrés par les chercheurs et l’observation directe ont été les principales méthodes de collecte de données. Cette recherche a démontré que la plupart des pratiques abusives en matière de travail contre les investissements chinois au Zimbabwe étaient en fait justifiables dans l’environnement opérationnel prévalant dans le pays. L’étude suggère que des recherches supplémentaires soient menées pour déterminer les effets multiplicateurs globaux de ces restaurants chinois sur le pays.