Anesthésie et recherche clinique

Anesthésie et recherche clinique
Libre accès

ISSN: 2155-6148

Abstrait

L'anesthésie rachidienne comme alternative à l'anesthésie générale pour les laparotomies d'urgence chez les patients ASA de grade III et IV. Une étude observationnelle au RIMS, Adilabad, Telangana

Chavan GN et Aparna G Chavan

Contexte : La prévalence du tabagisme et de la consommation excessive d'alcool est très élevée dans les zones rurales du Telangana. Les complications courantes dues à cette habitude peuvent conduire au développement de la BPCO chez les fumeurs, ainsi qu'au développement d'ulcères gastro-duodénaux. La péritonite perforante est également très répandue dans cette partie de l'Inde. Il est bien connu que les fumeurs et les patients atteints de BPCO ont un taux plus élevé de complications pulmonaires après une chirurgie abdominale. L'absence d'installations de ventilation modernes dans ces régions reste une préoccupation majeure ainsi qu'un défi pour l'anesthésiste en exercice dans ces régions de l'Inde. Le diagnostic tardif et l'orientation tardive des urgences abdominales vers les centres de référence rendent plus difficile la gestion et la fourniture de soins optimaux, mais en raison de la mauvaise situation financière et des conditions critiques, il n'est jamais facile de les orienter vers des centres tertiaires dotés de ces installations. Cette étude examine l'utilité de l'anesthésie rachidienne dans de tels cas. Français : Matériel et méthodes : Nous avons examiné tous les cas de laprotomies abdominales réalisées entre juin 2008 et mai 2010. Au total, 56 cas ont été sélectionnés, qui ont reçu une anesthésie rachidienne comme seule anesthésie et étaient des fumeurs chroniques avec des signes de BPCO. 25 cas étaient de grade IV de l'ASA et 31 de grade III. Tous les cas ont été opérés pour une péritonite perforante. L'issue de ces cas a été enregistrée et analysée. Résultats : Les conditions peropératoires étaient adéquates avec une anesthésie rachidienne seule pour mener à bien la procédure dans tous les cas, sauf 2 (1,12 %) cas qui ont nécessité une AG en raison d'une prolongation du temps chirurgical. Aucun n'a eu besoin de ventilation mécanique en période postopératoire, 2 patients ont développé une pneumonie et la durée moyenne d'hospitalisation était de 7 jours. Aucune insuffisance rénale ou respiratoire n'a été signalée. Conclusion : Les laprotomies d'urgence peuvent être réalisées en toute sécurité sous anesthésie rachidienne, ce qui en fait une option sûre et une alternative à l'AG dans les centres sans soins ventilatoires modernes.

Clause de non-responsabilité: Ce résumé a été traduit à l'aide d'outils d'intelligence artificielle et n'a pas encore été révisé ou vérifié.
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