ISSN: 1948-5964
Joice Gaspar, Elucir Gir, Renata Karina Reis, Maria Cristina Mendes de Almeida et Silvana Maria Quintana
L'infection par le VPH de l'appareil génital inférieur est divisée en infections cliniques, subcliniques et latentes. Les infections subcliniques sont plus fréquentes que les infections cliniques, aussi bien chez les hommes que chez les femmes. L'objectif de cette étude était d'identifier l'association entre les types de lésions causées par le VPH et les variables sociodémographiques et cliniques. Les sujets étaient 977 femmes diagnostiquées avec des lésions dues au VPH : LSIL, HSIL ou condylomes. Le test du chi carré a été utilisé pour vérifier l'association, et les valeurs de p inférieures à 0,05 ont été considérées comme significatives. Il y avait une association entre les types de lésions et le groupe d'âge (p = 0,0074), le niveau d'éducation (p = 0,0011), l'état matrimonial (p = 0,0011), le statut économique (p < 0,01), la consommation d'alcool (p = 0,0048) et le tabagisme (p < 0,01), le sérodiagnostic du VIH (p < 0,01) et le nombre de partenaires (p = 0,0077). Cette étude a démontré qu'il existe une inversion de la prévalence de ces types de lésions en fonction de l'âge, ce qui est justifié par la persistance et la progressivité des lésions chez les femmes plus âgées par rapport à celles plus jeunes. Il a été constaté que moins le niveau d'éducation est élevé, plus le degré de lésion du VPH est élevé. En termes de revenu, une association a été observée avec le type de lésion, dans la mesure où les femmes sans revenu fixe étaient les plus touchées par tous les types de signes d'infection. Contrairement à l'hypothèse initiale de cette étude, il y avait une plus grande incidence chez les femmes en couple stable pour toutes les formes d'infection par le VPH, ce qui suggère une confiance excessive dans leur partenaire affectif-sexuel et le comportement sexuel non protégé qui en découle.