ISSN: 2167-0870
Romano A, Consoli ML, Auteri G, Parisi M, Parrinello NL, Giallongo C, Tibullo D, Conticello C et Di Raimondo F
Objectifs : Nous avons récemment identifié le rapport entre le nombre absolu de neutrophiles et le nombre absolu de lymphocytes, NLR ≥ 2, combiné à l'ISS comme un prédicteur de la survie sans progression (SSP) et de la survie globale (SG) chez les patients de moins de 65 ans atteints de myélome multiple symptomatique (MM). Nous avons examiné rétrospectivement le NLR-ISS chez 165 myélomes indolents consécutifs (sMM) consultés dans notre centre entre janvier 2004 et juin 2014.
Méthodes : Le NLR a été calculé à partir des données obtenues à partir de la numération globulaire complète (NFS) au moment du diagnostic et corrélées ultérieurement au délai de traitement (DTT) pour le MM symptomatique. Tous les patients ont subi une évaluation de la moelle osseuse pour soigner l'infiltration de plasmocytes (BMPC) et les altérations cytogénétiques détectables par FISH, imagerie par résonance magnétique (IRM) pour détecter les lésions osseuses, évaluation de la chaîne lite libre sérique ( sFLC). Les patients présentant des plasmocytes de la moelle osseuse > 60 % ou des lésions lytiques à l'IRM ont été exclus de l'analyse ultérieure.
Résultats : Nous avons identifié 127 patients atteints de sMM définis conformément aux directives actuelles de l'IMWG 2015. Le NLR médian était de 1,7 (plage 0,6-10,5), inférieur à la valeur précédemment trouvée pour le MM 1. ,9 (plage 0,4-15,9, p = 0,005). Un NLR plus élevé était indépendant du stade ISS, de la quantité de BMPC, du FISH à haut risque et du sFLC.
Français En utilisant NLR ≥ 2, nous n'avons pas pu prédire le TTT. En effet, dans l'analyse univariée, seuls un BMPC ≥ 30 % (p = 0,003), une albumine < 3,5 g/dL (p = 0,008), une bêta-2 microglobuline > 3,5 g/L (p = 0,0001), le rapport sFLC non impliqué/impliqué (p = 0,0002), l'immunoparésie (p = 0,016) et la LDH (p < 0,0001) pourraient prédire le TTT. Dans l'analyse multivariée, ces trois paramètres étaient indépendants (p < 0,0001). Dans l'analyse multivariée, la LDH et la bêta-2 microglobuline étaient des prédicteurs indépendants faibles mais significatifs du résultat. Étant donné que les deux font parties du R-ISS, nous avons appliqué l'ISS, le R-ISS et le NLR-ISS pour identifier le TTT à 60 mois. Le R-ISS s'est avéré être le système le plus efficace pour distinguer les patients en stade I et en stade II avec TTT à 60 mois respectivement 92 % et 62,7 % (p = 0,0002). Le NLR-ISS a pu distinguer les patients en stade I et en stade II avec TTT à 60 mois respectivement 91,9 % et 67,8 % (p = 0,007).
Conclusion : Nous n'avons pas pu confirmer les paramètres proposés précédemment pour prédire le délai de traitement en utilisant la nouvelle définition du sMM. Cependant, l'ISS et ses variantes améliorées R-ISS et NLR-ISS ont pu identifier les patients au stade I avec un excellent résultat à 60 mois. Des séries prospectives plus importantes sont nécessaires pour utiliser le R-ISS afin d'identifier les sMM à haut risque.