ISSN: 2329-6674
Kanwar SS et Kumar R
Les ribonucléases (RNases) sont de petites molécules hautement cytotoxiques par nature. Elles catalysent la dégradation rapide de l'ARN en molécules plus petites dans un environnement non protégé. Les propriétés cytotoxiques des RNases comprennent la dégradation de l'ARN conduisant au blocage de la synthèse protéique dans les cellules malignes et induisant la réponse apoptotique. La cytotoxicité des RNases est déterminée par l'activité catalytique, la stabilité, la nature non sélective des inhibiteurs, la charge positive sur la molécule et l'internalisation. L'onconase, la BS-RNase et d'autres RNases exercent une activité cytotoxique sur les cellules cancéreuses de manière sélective en impliquant différentes voies cellulaires et/ou en augmentant la cytotoxicité par mutation. Un mécanisme général de l'activité cytotoxique des ARNases comprend l'interaction de l'enzyme avec la membrane cellulaire par des interactions non spécifiques médiées par les forces de Coulomb, l'internalisation par endocytose, la translocation vers le cytosol, la dégradation de l'acide ribonucléique et la mort cellulaire ultérieure par activation de mécanismes dépendants de la caspase, des composés de faible poids moléculaire ou une altération de la protéine et de la voie de signalisation NF-κB. Mais on ne sait toujours pas lequel de ces mécanismes est le plus puissant, le plus courant et provoque la mort cellulaire dans les cellules cancéreuses. Le problème lié à l'inhibiteur de la ribonucléase (IR) n'a pas été complètement élucidé. Cet article examine les voies cellulaires des ARNases et le mécanisme de leur cytotoxicité envers les cellules malignes, ce qui fait de la RNase un candidat solide à considérer comme médicament chimiothérapeutique ou antitumoral. Certaines des principales approches pour exploiter la molécule RNase comme agent thérapeutique anticancéreux ont été discutées.