ISSN: 2161-0932
Priyanga Poomani*
Le syndrome des ovaires polykystiques est l'endocrinopathie la plus visible, affectant 2,2 à 20 % des femmes en âge de procréer. Le diagnostic du SOPK est établi lorsque 2/3 des critères de Rotterdam sont remplis, c'est-à-dire l'hyperandrogénie, le dysfonctionnement ovulatoire et les ovaires polykystiques (12 follicules ou plus de taille 2 à 9 mm dans chaque ovaire et/ou un volume ovarien > 10 ml). Selon les directives de la société endocrinienne, la reconnaissance précoce du SOPK permet aux prestataires de soins de santé de prévenir et de traiter de manière adéquate un large éventail de complications métaboliques, c'est-à-dire l'intolérance au glucose, le diabète sucré de type II, le syndrome métabolique, la dyslipidémie, la stéatose hépatique non alcoolique et la stéatohépatite non alcoolique, l'obésité, l'apnée obstructive du sommeil et les maladies cardiovasculaires. Le diagnostic et la prise en charge du SOPK reposent sur la correction des troubles métaboliques, des problèmes psychosociaux, le contrôle du cycle menstruel et la prévention de l'hyperplasie endométriale, l'évaluation de l'ovulation/fertilité et la réduction des manifestations dermatologiques. Le désir de la patiente d'induire l'ovulation et la grossesse joue un rôle essentiel dans la prise en charge du SOPK. Cette étude met l'accent sur les facteurs de risque potentiels et les impacts du SOPK sur plusieurs systèmes ainsi que sur les différentes modalités de traitement (thérapie pharmaceutique, contraceptifs hormonaux et modification du mode de vie) disponibles pour les annuler. Auto-soins et approche multidisciplinaire pour réduire la morbidité due au SOPK.