ISSN: 2161-0932
Serge Foubi Guifo, Marcel Azabdji-Kenfack, Aurel T. Tankeu, Junie Metogo, Guy Wafeu, Francky Teddy Endomba, Floriane Djapa Tofeun, Audrey Momo Synthia, Julius Dohbit Sama et Siméon Pierre Choukem*
Objectifs : Le but de cette étude était de déterminer le niveau d’activité physique des femmes vivant avec le SOPK à Yaoundé, au Cameroun, à la fois déclaré et mesuré.
Méthodes : Nous avons mené une étude transversale d'évaluation auprès de 46 femmes atteintes du SOPK. Des données sociodémographiques, cliniques, anthropométriques et sur le mode de vie par le biais de l'activité physique ont été recueillies. De plus, le niveau d'activité physique a été mesuré à l'aide d'un podomètre AKASO® H band 3 et d'un questionnaire standardisé auto-administré (IPAQ).
Résultats : D’après l’IPAQ, 97,9% des femmes étaient actives et le temps passé assis était de 7 heures par semaine ou 1 heure par jour. Après évaluation objective de l’analyse du podomètre conformément aux recommandations de l’ACSM, 13% des femmes étaient inactives. Lors d’une évaluation des habitudes de vie envers la pratique de l’activité physique, 78,4% avaient une mauvaise connaissance et 56,5% des femmes n’avaient pas les bonnes attitudes. Nous n’avons pas trouvé d’association statistiquement significative entre les différentes variables étudiées et l’insuffisance d’activité physique.
Conclusion : La majorité des femmes atteintes du SOPK sont actives malgré le manque de connaissances sur la pratique de l’activité physique.