ISSN: 2329-9096
Kelsey M Evans, Caroline J Ketcham, Stephen Folger, Srikant Vallabhajosula et Eric E Hall
Contexte : Les commotions cérébrales ont été associées à des déficits d’équilibre et de stabilité posturale. Les sujets ayant subi des traumatismes crâniens légers à modérés ont montré une augmentation de l’inhibition du cortex moteur primaire, qui a été associée à des changements dans l’organisation sensorimotrice et l’exécution des mouvements.
Objectif : Le but de cette étude était d’examiner la relation entre la stabilité posturale et le traitement de l’information chez les athlètes universitaires avec et sans antécédents de commotion cérébrale.
Méthodes : Cent soixante-cinq étudiants athlètes de Division I ont passé des tests d'équilibre et neurocognitifs de base. Trente-quatre d'entre eux avaient des antécédents de commotion cérébrale. Le balancement postural et les caractéristiques spatio-temporelles du centre de pression ont été mesurés dans quatre conditions : yeux ouverts sur une surface ferme, yeux fermés sur une surface ferme, yeux ouverts sur une surface en mousse, yeux fermés sur une surface en mousse. Les données de traitement de l'information proviennent de deux scores composites d'un outil d'évaluation neurocognitive et d'un test de stimulation somatosensorielle.
Résultats : Les résultats ont montré que les étudiants-athlètes ayant des antécédents de commotions cérébrales, bien qu'en bonne santé au moment des tests, présentaient des différences de contrôle postural par rapport aux étudiants-athlètes sans antécédents de commotion cérébrale. Bien que les scores de l'indice de balancement ne soient pas significativement différents, les mesures spatio-temporelles ont montré des déplacements plus importants du CoP chez les étudiants-athlètes ayant déjà subi une commotion cérébrale. Les temps de réaction et les vitesses visuo-motrices étaient significativement corrélés aux scores de l'indice de balancement, ce qui suggère que le temps de traitement influence le contrôle de l'équilibre chez tous les participants. Conclusion : Les différences soutenues de contrôle de l'équilibre chez les étudiants-athlètes ayant déjà subi une commotion cérébrale peuvent avoir des implications sur les stratégies de compensation et le risque de blessures supplémentaires.