ISSN: 2161-0932
Reham Elkhateeb, Ahmad Ezz El-Din Mahran, Ahmad Samir Sanad et Haitham Ahmad Bahaa
Objectif : Identifier les facteurs de risque et les complications associés à la re-laparotomie après césarienne (CS) à la maternité universitaire de Mina en Égypte.
Méthodes : Étude transversale incluant trente-deux femmes ayant subi une nouvelle laparotomie après césarienne à la maternité universitaire de Minia au cours de la période d'avril 2015 à mars 2016, que l'opération primaire ait été réalisée à l'hôpital ou que les patientes aient été référées d'autres hôpitaux ou centres privés.
Résultats : La césarienne répétée était l'indication la plus fréquente de césarienne suivie de la relaparotomie (37,5 %). La deuxième indication la plus fréquente était le placenta adhérent morbide (MAP) (15,6 %). Le recueil intrapéritonéal était l'indication de relaparotomie dans 50 % des cas. La césarienne a été réalisée par des obstétriciens juniors dans 56,3 % des cas. Quinze cas étaient hémodynamiquement instables au moment de la relaparotomie (46,9 %) et 20 cas (62,5 %) ont été admis en réanimation après l'opération. La principale intervention chirurgicale réalisée pendant la relaparotomie était l'hystérectomie (15 cas). La complication la plus fréquente était la transfusion sanguine massive. La mortalité maternelle survient dans huit cas (25 %). La cause des décès maternels était un choc irréversible dans quatre cas, une défaillance multiviscérale dans deux cas, une coagulopathie intravasculaire disséminée (CIVD) dans un cas et une septicémie dans un cas.
Conclusion : La ré-laparotomie après césarienne est associée à une morbidité et une mortalité maternelles élevées. Des efforts doivent être déployés pour réduire le taux de césarienne, car la ré-laparotomie a été identifiée comme la principale indication de césarienne suivie d'une ré-laparotomie.