ISSN: 2167-7948
Hector Prado Calleros, Migue Garcia De La Cruz, Monica Rodriguez Valero and Magdalena Reyes Castro
Contexte : Un diagnostic cytologique d'une lésion à cellules de Hurthle ne fournit pas d'informations concernant la présence ou l'absence de cancer de la thyroïde. Le risque de malignité dans les lésions à cellules de Hurthle varie dans la littérature, allant de 4 % à 69 %. Les objectifs de cette étude sont de déterminer quel pourcentage de lésions à cellules de Hurthle se révèlent malignes lors de la pathologie finale et de déterminer s'il existe des données démographiques, des facteurs de risque ou des caractéristiques échographiques qui aideront à prédire la malignité avant l'opération. Méthodes : Un total de 99 patients consécutifs ont eu un diagnostic cytologique d'une lésion à cellules de Hurthle. Toutes les aspirations à l'aiguille fine ont été réalisées et interprétées dans un seul hôpital de référence de soins tertiaires. La pathologie chirurgicale finale ainsi que les variables préopératoires, y compris les données démographiques, les facteurs de risque et les caractéristiques échographiques, ont été examinées. Résultats : Dix-huit des 50 patients (36 %) avaient un cancer de la thyroïde lors de la pathologie chirurgicale finale. Aucune des variables préopératoires n'était significativement associée au diagnostic histopathologique final lors de l'analyse univariée. Conclusions : Une lobectomie thyroïdienne est une approche acceptable pour le patient présentant une lésion des cellules de Hurthle diagnostiquée par cytologie, en procédant à une thyroïdectomie complète si un cancer est observé sur la pathologie chirurgicale finale.