ISSN: 2161-0932
Okafor II, Asimadu EE et Okenwa WO
Contexte : Un grand nombre de couples sérodiscordants vivant en concubinage ne connaissent pas le statut sérologique de l'autre. Dans de tels contextes, les partenaires séronégatifs sont, sans le savoir, très vulnérables aux infections par le VIH.
Objectifs : Déterminer la prévalence de la discordance du VIH parmi les couples vivant en concubinage à Enugu, examiner la littérature sur leurs problèmes de santé et discuter de la manière de prévenir une nouvelle infection par le VIH chez les partenaires négatifs. Méthodes : Il s'agissait d'une étude rétrospective. Le registre de dépistage et de conseil du VIH pour les couples (CHTC) de l'hôpital universitaire d'État d'Enugu, à Enugu, a été évalué du 31 octobre 2012 au 1er janvier 2009. Les données pertinentes ont été analysées à l'aide du logiciel Excel 2007 et présentées en pourcentages.
Résultats : Au total, 387 couples (soit 774 partenaires sexuels) ont eu accès au CHTC. Vingt-huit (28/774, 3,6%) partenaires ont choisi de ne pas participer au test tandis que 746 (746, 96,4%) ont été testés. Cent dix-neuf (119/373, 31,9%) couples étaient discordants, 185 (185/373, 49,6%) étaient concordants négatifs, tandis que 69 (69/373, 18,5%) étaient concordants positifs. Quatre-vingt-une (81/119, 68,1%) des partenaires féminines discordantes ont été testées positives tandis que 38 (38/119, 31,9%) des partenaires masculins ont été testés positifs.
Conclusion : De nombreux couples vivant en concubinage à Enugu étaient sérodiscordants. Le nombre de partenaires féminines séropositives était environ deux fois plus élevé que celui des partenaires masculins séropositifs. Les partenaires séronégatifs dans ces environnements sanitaires difficiles sont vulnérables aux nouvelles infections par le VIH et ont besoin de protection pour rester séronégatifs.