ISSN: 2165-8048
Shazli Razi, Zulqurnain Younas
Objectif : Déterminer la prévalence d' E.coli responsable d'infections des voies urinaires (IVU) au JMCH au cours de l'année 2020-2021. Déterminer la résistance et les médicaments sensibles agissant sur E.coli .
Contexte : Le plus souvent, l'infection des voies urinaires (IVU) est causée par E.coli , nécessitant une attention médicale urgente. Normalement, E.coli vit en abondance dans le rectum, mais lorsque cette bactérie pénètre dans l'urètre, elle peut provoquer des IVU.
Méthodes : L'étude rétrospective a porté sur 538 patients dont 261 hommes et 275 femmes admis au Jinnah Medical College Hospital de Karachi entre le 2 février 2020 et le 20 janvier 2021. L'âge, le sexe, la présence d' E.coli ainsi que la sensibilité et la résistance aux médicaments ont été enregistrés et analysés à l'aide de SPSS version 16.
Résultats : Sur les 538 patients, 261 (48,5 %) étaient des hommes et 275 (51,1 %) des femmes. La tranche d'âge était de 1 à 100 ans avec une moyenne d'âge entre 40,07 ans et un écart type moyen ± 20,105. Le ratio femme/homme était de 0,95. Sur les 538 patients, 102 étaient infectés par E.coli . Les antibiotiques les plus sensibles contre E.coli étaient l'imipénème (87 patients), la fosphomycine (80 patients), la nitroflurantoïne (59 patients) et le tazobactam (56 patients). Les antibiotiques les plus résistants contre E.coli étaient l'amoxacilline + acide clavulinique (83 patients), le Septran (75 patients), la céfuroxime (72 patients) et la céftriaxone (59 patients). La prévalence d' E.coli pendant 1 an était de 18,9 %.
Conclusion : L'infection à E.coli est élevée chez les femmes de la région étudiée. E.coli est plus sensible à l'imipénème et plus résistant à l'amoxacilline + acide clavulinique. Les infections urinaires peuvent être évitées par une bonne hygiène personnelle et une consommation d'eau abondante. Les infections urinaires sont faciles à traiter si le diagnostic est établi correctement.