ISSN: 2161-0940
Ahmed Ghoneima, Ryuzo Kanomi et Toshio Deguchi
Objectif : Évaluer la position, l’emplacement et la distribution des canines maxillaires déplacées dans un échantillon de population japonaise et développer une classification des canines maxillaires déplacées en fonction de la position afin de faciliter le diagnostic approprié de ce problème clinique fréquemment rencontré.
Méthodes : Des tomodensitométries à faisceau conique de 287 patients orthodontiques japonais (âge moyen 11,2 ± 1,8 ans) présentant des canines maxillaires déplacées ont été collectées dans des cliniques dentaires privées de la ville de Himeji, au Japon. Les canines maxillaires déplacées ont été évaluées et classées en dix groupes différents (types AJ) en fonction de leur position et de leur localisation.
Résultats : Le type B dans lequel la canine est en position verticale derrière l'incisive latérale provoquant une résorption radiculaire dans le tiers apical de l'incisive latérale était le plus fréquent (47 %), suivi des types A et C dans lesquels la canine est soit incluse en position mésioangulaire derrière la racine de l'incisive centrale provoquant une résorption radiculaire dans le tiers apical de l'incisive centrale, soit incluse en position verticale entre l'incisive latérale et la première prémolaire sans provoquer de résorption radiculaire (17,1 % et 16 %) respectivement. Les types I et J étaient les plus rares (0,4 %).
Conclusion : Les canines maxillaires déplacées ont été classées en dix groupes différents en fonction de leur position et de leur localisation en raison de leurs fortes variations. Le développement et la normalisation d'une classification définie sont essentiels pour des considérations diagnostiques et thérapeutiques appropriées.