Rajaa Ejghal et Meryem Lemrani
Dans cette étude, nous examinons deux allèles polymorphes -308 TNFα et +252 TNFβ, pour déterminer leur implication dans la prédisposition génétique à la leishmaniose viscérale (LV) causée par Leishmania infantum chez les enfants marocains. Nous avons utilisé la méthode PCR-RFLP pour génotyper ces deux polymorphismes chez 102 patients atteints de LV et 132 sujets sans antécédents d'infection par Leishmania : 92 sujets asymptomatiques avec un test cutané positif d'hypersensibilité de type retardé (DTH+) et 40 témoins sains avec un test cutané négatif d'hypersensibilité de type retardé (DTH-). L'analyse statistique n'a montré aucune association significative entre les polymorphismes de TNFα lors de la comparaison avec les groupes LV et DTH+ (p>0,05). Les associations ont été détectées entre les groupes VL et DTH- pour le génotype hétérozygote (P = 0,021), le modèle récessif : 1/2+2/2 (P = 0,044) et l'allèle mineur 2 (P = 0,019). La résistance à VL s'est avérée être dans le modèle récessif 1/2+2/2 des facteurs de nécrose tumorale-β, en comparaison avec VL et DTH+ (rapports de cotes : 0,558, 95 % ; intervalle de confiance : 0,316-0,987 ; P = 0,044). Les données indiquent que ces résultats préliminaires justifient une étude plus approfondie avec des populations plus importantes.