ISSN: 2332-0761
Mayra Velez-Serrano*
Si le Printemps arabe nous a appris quelque chose, c’est qu’Internet est devenu un moyen important de diffusion des idées, de création de groupes d’intérêt, de mobilisation des citoyens et de changement de l’opinion publique. Même si certains insistent sur le fait que le Printemps arabe n’était pas un phénomène de médias sociaux mais un mouvement populaire, nous ne pouvons ignorer le pouvoir de l’information libre présentée par les millions d’utilisateurs pendant la révolution. Les images postées sur Flickr ou Facebook et les vidéos téléchargées sur YouTube étaient vues par le monde entier sans le biais de cadrage et de « coloration » des médias traditionnels.