ISSN: 1920-4159
Ibrahim S Abdulkadir, Idris Abdullahi Nasir, Abayomi Sofowora, Fatima Yahaya, Auwal Alkasim Ahmad et Ismail Adamu Hassan
Ce travail visait à étudier les compositions phytochimiques et les activités antimicrobiennes in vitro d'extraits éthanoliques de Moringa oleifera Lam contre des isolats de Staphylococcus aureus, Escherichia coli et Candida albicans. Cela impliquait un criblage phytochimique et des tests antimicrobiens d'extraits éthanoliques de Moringa oleifera en utilisant des procédures pharmacognostiques de base et un test de diffusion en puits d'agar sur des pathogènes tests respectivement. Des alcaloïdes, des flavonoïdes, des saponines et des tanins ont été détectés dans tous les extraits à l'exception de la racine qui était dépourvue de saponines et des graines qui ne contenaient pas de tanins. Le test de diffusion en puits d'agar a montré que les extraits de M. oleifera présentaient des activités antimicrobiennes contre Escherichia coli, Staphylococcus aureus et Candida albicans. Français Les valeurs des concentrations minimales inhibitrices (CMI) étaient de (25 mg/ml et 50 mg/ml pour la racine), (100 mg/ml pour la graine) et (50 mg/ml et 100 mg/ml pour la gousse) contre les trois organismes. Les extraits de feuilles étaient actifs contre Escherichia coli et Staphylococcus aureus mais pas contre Candida albicans. La ciprofloxacine et le kétoconazole standards (témoins) ont inhibé les organismes testés de 100 % à des concentrations respectives de 50 mg/ml et 25 mg/ml. Les extraits de feuilles avaient la plus grande activité antimicrobienne contre les bactéries testées (12 mm à 50 mg/ml) tandis que l'extrait d'écorce avait la plus faible activité (8 mm à 50 mg/ml). Cependant, seul l'extrait de gousse a montré une activité antifongique significative (10 mm à 50 mg/ml) tandis que les autres extraits à la même concentration n'ont montré aucune activité antifongique. Les résultats de cette étude ont révélé que les extraits éthanoliques de Moringa oleifera Lam présentent des activités antimicrobiennes significatives sur les agents pathogènes testés et suggèrent donc la nécessité d'affiner et de standardiser ces extraits comme source alternative de médicaments antimicrobiens.