Anesthésie et recherche clinique

Anesthésie et recherche clinique
Libre accès

ISSN: 2155-6148

Abstrait

Sensibilité du patient et facteurs techniques associés à une paralysie diaphragmatique persistante après un bloc nerveux interscalénique

Matthew R. Kaufman, Ryan Fields, John Cece, Catarina P. Martins, Kameron Rezzadeh, Andrew I. Elkwood et Reza Jarrahy

Contexte et objectifs : Les blocs nerveux interscaléniques (BSI) ont été associés à la complication rare de la paralysie diaphragmatique persistante. On sait peu de choses sur la susceptibilité des patients ou sur les facteurs techniques qui peuvent contribuer au développement de cette réaction indésirable invalidante. Méthodes : Une étude observationnelle a été réalisée entre 2009 et 2014 pour comparer deux groupes de patients ayant reçu un BSI pour une chirurgie des membres supérieurs. Les facteurs démographiques des patients, les comorbidités et les aspects techniques du bloc nerveux ont été examinés et comparés dans deux groupes : 50 patients consécutifs recevant un BSI sans conséquence dans un hôpital universitaire et un centre de chirurgie ambulatoire affilié (Groupe I) ; 29 patients atteints de paralysie diaphragmatique persistante après BSI évalués et traités dans un centre de référence tertiaire (Groupe II). Nous avons analysé les facteurs patients suivants entre les groupes : âge, sexe, IMC, latéralité, antécédents de neuropathie périphérique ou diabétique , blocs nerveux antérieurs et spondylose cervicale sous-jacente . Une évaluation des aspects techniques du bloc nerveux a également été réalisée. Résultats : Dans le groupe I, il y avait 26 femmes et 24 hommes avec un âge moyen de 55 ans, tandis que dans le groupe II, il y avait 4 femmes et 25 hommes avec un âge moyen de 58 ans. Il n'y avait pas de différence significative entre les groupes pour l'IMC (moyenne = 36 contre 30) ou la latéralité (gauche = 38 % contre 31 %), cependant il y avait une proportion significativement plus élevée d'hommes dans le groupe II (p < 0,01). Aucune différence n'a été démontrée entre les groupes pour la neuropathie périphérique ou diabétique, alors que les blocs ipsilatéraux antérieurs et la spondylose cervicale étaient significativement plus fréquents dans le groupe II (p < 0,01 et p < 0,01, respectivement). Dans le groupe I, 86 % des patients ont reçu des blocs réalisés avec un stimulateur nerveux (64 %) ou un guidage par ultrasons (22 %), et 10 % en utilisant les deux modalités. Ces résultats contrastent avec les 79 % de patients du groupe II dont les blocs ont été réalisés soit sous guidage par neurostimulateur (24 %), soit sous guidage par ultrasons (55 %), et 6 % en combinaison. Conclusion : Les facteurs liés au patient et les aspects techniques de l'ISB peuvent avoir un impact sur l'apparition d'une paralysie diaphragmatique persistante. L'utilisation du guidage par ultrasons et par neurostimulateur peut améliorer la précision et réduire l'inflammation tissulaire associée, et il convient de redoubler d'efforts pour garantir une expertise technique avec ces modalités dans la pratique clinique.

Clause de non-responsabilité: Ce résumé a été traduit à l'aide d'outils d'intelligence artificielle et n'a pas encore été révisé ou vérifié.
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