ISSN: 2165-7092
Béatrice Mohelnikova-Duchonova
Le cancer du pancréas est la quatrième cause de mortalité par cancer aux États-Unis et en Europe. Le pronostic des patients atteints de cancer du pancréas reste extrêmement mauvais, la survie à cinq ans étant inférieure à 5 %. Les problèmes les plus graves du cancer du pancréas sont : i/ un diagnostic tardif dû à l’absence de tests permettant une détection précoce de la tumeur, ii/ un pronostic défavorable, qui n’est pas corrélé aux facteurs cliniques classiques et iii/ une efficacité très limitée de la chimiothérapie, qui fonctionne généralement sur d’autres types de tumeurs. Les données existantes montrent clairement que des facteurs moléculaires tels que les profils génétiques, l’expression des protéines et leur activité existent et doivent être validés et d’autres découverts pour permettre une répartition plus précise des patients en sous-groupes pronostiques. Il est également impératif d’identifier les sous-groupes de patients susceptibles de bénéficier d’agents biologiques spécifiques et d’adapter la thérapie à leur « profil tumoral ».