Anesthésie et recherche clinique

Anesthésie et recherche clinique
Libre accès

ISSN: 2155-6148

Abstrait

Pratiques de gestion standard douloureuses avec les porcelets : le regroupement et/ou l’anesthésie améliorent-ils le bien-être animal ?

S. Van Beirendonck, B. Driessen et R. Geers

Les porcelets nouveau-nés sont soumis à plusieurs pratiques de gestion douloureuses au cours de leur première semaine de vie. L'objectif de cette étude était de déterminer si le regroupement de ces pratiques de gestion douloureuses en tant que telles et en combinaison avec l'anesthésie influençait positivement le comportement et/ou les résultats de production des porcelets par rapport à une application aléatoire. 515 porcelets ont été inclus dans cette étude, qui consistait en deux expériences. Dans la première expérience, les pratiques de gestion ont été réalisées étalées sur la première semaine (groupe « séparé », n = 168) ou regroupées à une semaine d'âge (« ensemble1 », n = 144). Dans la deuxième expérience, les pratiques de gestion ont été toutes regroupées à une semaine d'âge sans anesthésie (groupe « ensemble2 », n = 97), ou regroupées à une semaine d'âge tandis que les porcelets étaient anesthésiés avec 100 % de CO2 (groupe « anesthésie », n = 106). Le comportement des porcelets dans les deux expériences a été observé du jour de la naissance jusqu'au sevrage. Français Les catégories comportementales étaient la position couchée, l'activité mammaire, la marche, la cohésion sociale, le comportement interactif, le comportement lié à la douleur et les postures (assis, debout et à genoux). Les résultats démontrent que les porcelets semblent mieux faire face à la douleur si les interventions douloureuses ne sont pas combinées. De plus, l'anesthésie au CO2 appliquée a facilité l'expérience de la douleur après le traitement, car le comportement couché, interactif et de marche a indiqué plus d'inconfort pour les porcelets anesthésiés. Les porcelets anesthésiés n'avaient qu'un avantage en ce qui concerne le comportement d'allaitement. La question reste de savoir comment l'aversion au CO2 a pu altérer le processus de guérison après la castration lorsqu'elle est combinée à d'autres interventions douloureuses. Par conséquent, les éleveurs et les vétérinaires, qui doivent soutenir les éleveurs dans l'application de procédures douloureuses, devraient prendre en compte ces résultats dans leur prise de décision.

Clause de non-responsabilité: Ce résumé a été traduit à l'aide d'outils d'intelligence artificielle et n'a pas encore été révisé ou vérifié.
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