HC Grassi*, EDJ Andrades**, VJ Andrades-Grassi***
Le virus de l'immunodéficience humaine (VIH) est l'agent étiologique du syndrome d'immunodéficience acquise (SIDA). Il est possible que l'échec vaccinal soit lié aux événements impliqués dans l'origine du VIH/SIDA. Dans ce travail, le rôle de l'hypothèse d'activation adjuvante sur l'origine et l'échec des vaccins, ainsi que d'autres effets, est évalué au moyen d'une simulation utilisant une analyse mathématique, des équations différentielles et un tableur Excel. Les résultats montrent que l'activation adjuvante altère la charge virale et la réponse immunitaire cellulaire et humorale. Dans certaines conditions, il a été possible de montrer comment l'activation adjuvante a pu favoriser l'origine de la pandémie du VIH/SIDA et aussi, en conséquence de l'adaptation du SIV aux êtres humains à l'origine, l'échec des essais vaccinaux actuels. D'autres effets tels que l'immunotolérance et l'amélioration dépendante des anticorps (ADE) ont été démontrés. Cette étude offre un moyen d'examiner d'autres effecteurs afin de suggérer des alternatives thérapeutiques. Dans ce cas, l'immunisation passive associée à une thérapie antirétrovirale a montré une adaptation acceptable aux conditions testées. On conclut que la stratégie méthodologique de ce travail peut être utile pour l'analyse de l'hypothèse d'activation adjuvante ainsi que d'autres effets, interactions et nouvelles propositions, telles que la thermodynamique des infections par le VIH.