Gynécologie & Obstétrique

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Libre accès

ISSN: 2161-0932

Abstrait

L'avis des Françaises sur la gestation pour autrui

Souhail Alouini, Anna Ramos et Pascal Megier

Français : Objectif : La gestation pour autrui est interdite en France et dans de nombreux autres pays européens. Nous avons cherché à connaître l'opinion des femmes françaises sur la gestation pour autrui avant la révision des lois de bioéthique.
Méthodes : Un questionnaire anonyme de 15 items a été proposé à 200 femmes après l'accouchement concernant leur opinion sur la gestation pour autrui. L'étude a été menée dans le service de maternité du Centre Hospitalier Régional d'Orléans.
Résultats : 114 femmes (59%) ont déclaré que la gestation pour autrui était éthiquement acceptable. 175 femmes (88,8%) ont déclaré qu'elle devrait être légalisée en France pour stérilité, refus d'adoption ou demande de couples homosexuels.
65,5% des femmes d'origine française, 34,8% d'Afrique du Nord et 31,8% d'Afrique subsaharienne ont déclaré que la gestation pour autrui était éthiquement acceptable (p<0,01). 64,6% des femmes catholiques et 28,6% des femmes musulmanes respectivement (p<0,01).
Français Parmi les raisons citées par les participantes en faveur de la légalisation de la GPA : son autorisation dans d'autres pays (17%), la générosité de la mère porteuse (37%), l'importance de l'éducation de l'enfant par le couple receveur (37%) et le fait que dans de nombreux cas, la mère porteuse n'a aucun lien génétique avec l'enfant (34%). Les raisons que les femmes ont citées contre la légalisation incluent les filiations floues (7%), l'interdiction religieuse (9,5%) et le traumatisme psychologique de la mère porteuse et de l'enfant (26%).
50% des femmes pensaient que la mère porteuse devait continuer à entretenir une relation avec l'enfant. 137 participantes (68,4%) pensaient que la mère porteuse devait avoir une compensation financière. 82,8% des participantes étaient favorables à une limite d'âge pour la mère porteuse et 67,7% étaient favorables à une limite d'âge pour le couple receveur.
Conclusion : La plupart des participantes pensaient que la GPA était éthiquement acceptable et étaient favorables à sa légalisation en France. L'infertilité était considérée comme la raison majeure de l'accès à la GPA.

Clause de non-responsabilité: Ce résumé a été traduit à l'aide d'outils d'intelligence artificielle et n'a pas encore été révisé ou vérifié.
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