ISSN: 2155-6148
Friederike Kuhlmey, Edda Klotz, Thomas Volk, Matthias Hölzl, Claudia D Spies, Ingo Fietze, Ekkehart Dietz et Juergen Birnbaum
Objectif : L'objectif de cette étude était d'évaluer la pertinence de 2 méthodes de dépistage différentes pour la détection
du syndrome d'apnées obstructives du sommeil (SAOS) dans la clinique de préadmission d'un hôpital universitaire.
Méthodes : Les patients ont été examinés pour le SAOS en utilisant 2 méthodes différentes.
Méthode 1 : S'ils étaient jugés remarquables en répondant à trois questions spécifiques sur les antécédents médicaux (
somnolence diurne, ronflement et IMC (indice de masse corporelle)), les patients devaient remplir l'échelle de somnolence d'Epworth (ESS).
Méthode 2 : Tous les patients devaient remplir l'ESS.
Un score ESS de 10 ou plus était considéré comme remarquable et considéré comme un risque élevé de SAOS.
La durée du séjour à l'hôpital de ces patients a été comparée à un groupe apparié non SAOS.
Résultats : Sur les 4355 (100 %) patients évalués avec la méthode 1, 109 (2,5 %) avaient un SAOS connu et 631 (14,5 %)
devaient remplir le score ESS en conséquence des 3 questions spécifiques sur les antécédents médicaux. Français 82 (13 % des 631 patients)
d'entre eux ont atteint un score ≥ 10, ce qui équivaut à 1,9 % de tous les patients dépistés avec la méthode 1. Au moins 191 (4,4 %) de tous les
patients dépistés avec la méthode 1 ont été déclarés comme remarquables.
Sur les 3 415 (100 %) patients détectés avec la méthode 2, 115 patients (3,35 %) avaient un SAOS connu. 115 patients
(3,35 %) ont obtenu un score ESS ≥ 10. Ainsi, 230 patients (6,7 %) dépistés avec la méthode 2 ont été classés comme
remarquables.
L'écart de la durée moyenne de séjour à l'hôpital était significativement plus élevé dans le groupe de patients remarquables par rapport aux
patients discrets.
Conclusion : À la clinique de préadmission, davantage de patients atteints de SAOS ou à haut risque de SAOS ont été détectés à l'aide d'un
outil de dépistage standardisé (questionnaire ESS) par rapport aux questions spécifiques seules.
En raison du risque accru de complications périopératoires, la détection préopératoire est essentielle pour
la gestion périopératoire et pour initier d'autres diagnostics et traitements.