ISSN: 2161-0932
Tofan Widya Utami et Matthew Mindo Parsaoran
Objectif : Les cellules tueuses naturelles (cellules NK) jouent un rôle important dans l'immunosurveillance tumorale. Nous étudions le nombre de cellules NK et leur fonction dans la production d'IFN-γ sur le col de l'utérus normal, l'infection subclinique par le VPH à haut risque (VPH-hr), les lésions précancéreuses du col de l'utérus et le cancer du col de l'utérus afin de comprendre l'histoire naturelle du cancer du col de l'utérus.
Méthodes : Il s'agit d'une étude numérique comparative descriptive avec plus de deux groupes non appariés avec un total de 40 femmes répondant aux critères d'inclusion et d'exclusion. Des échantillons ont été prélevés à partir du tissu cervical à l'aide d'une cytobrosse et ont été traités en laboratoire pour calculer le nombre de cellules NK et l'expression de l'IFN-γ par les cellules NK par stimulation de la phyta-hémagglutinine (PHA) à l'aide de la cytométrie de flux. Les données ont été analysées à l'aide de Kruskal Wallis et une analyse post-hoc a été effectuée pour déterminer la différence entre les groupes.
Résultats : Le nombre moyen de cellules NK sur le col de l'utérus normal, l'infection subclinique par le VPH-hr, les lésions précancéreuses et le cancer du col de l'utérus était de 2,6 %, 11,6 %, 12 % et 7,4 %. Le nombre moyen de cellules NK produisant de l'IFN-γ sur le col de l'utérus normal, l'infection subclinique par le VPH-hr, les lésions précancéreuses et le cancer du col de l'utérus était de 8,1 %, 3,3 %, 1,1 % et 1,8 %. Il existe une différence significative du nombre de cellules NK entre les 4 groupes (p = 0,001) mais il n'y a pas de différence significative des cellules NK produisant de l'IFN-γ (p = 0,577).
Conclusion : Le nombre de cellules NK sur le col de l'utérus normal était significativement plus faible que dans les autres groupes, mais il présentait une expression d'IFN-γ plus élevée après stimulation. En revanche, les lésions précancéreuses et le cancer du col de l'utérus présentaient une expression d'IFN-γ plus faible après stimulation. Même si statistiquement, il n'y a pas de différence d'activité des cellules NK, cette étude montre que l'activité des cellules NK dans les groupes de maladies était altérée. Des études supplémentaires sont nécessaires pour comprendre l'activité des cellules NK et son rôle dans l'histoire naturelle du cancer du col de l'utérus. De nos jours, les cellules NK en tant qu'immunothérapie sont des outils potentiels pour le traitement du cancer. À l'avenir, nous espérons que l'activité des cellules NK pourra être un paramètre de la progression du cancer du col de l'utérus et une stratégie pour traiter le cancer du col de l'utérus.