ISSN: 2684-1630
Mostafa A. Abdel-Maksoud, Saleh Al-Quraishy
Les options thérapeutiques pour les maladies auto-immunes (MA) sont très limitées et n'ont aucune valeur curable réelle. L'étiologie de cette catégorie de maladies n'est cependant pas claire ; les facteurs environnementaux sont bien connus pour participer au développement des MA. Les agents infectieux comme les parasites du paludisme ont historiquement été positivement liés aux maladies psychiatriques et aux MA. Jauregg J Wagner a remarqué une amélioration évidente des anomalies neurologiques associées à la paralysie générale des aliénés (GPI) lorsque certains de ses patients ont été infectés par le paludisme et par la suite le terme de malariothérapie a été introduit. Plusieurs années plus tard, Greenwood a noté une prévalence plus faible de la maladie auto-immune, la polyarthrite rhumatoïde (PR) dans la population du Nigéria occidental et a conclu que cette faible incidence pourrait être le résultat d'une modulation immunologique résultant d'une exposition récurrente à Plasmodium sp. Il a également pu signaler une activité auto-immune spontanée supprimée chez les souris lupiques BWF1 infectées par Plasmodium berghei. De plus, une prévalence plus faible de maladies allergiques auto-immunes a été observée dans les populations autochtones du nord du Canada par rapport aux autres populations. Ces résultats renforcent la valeur immunothérapeutique de l'infection paludique dans les AD. La présente revue se concentrera sur cette valeur thérapeutique de l'infection paludique à la fois dans les modèles humains et animaux expérimentaux.