ISSN: 2376-0419
Feyissa A
La thérapie antirétrovirale (TAR) augmente la durée de vie, la qualité de vie et la productivité des personnes vivant avec le VIH/SIDA. Cependant, l'efficacité de la TAR repose sur une stricte adhésion à celle-ci, bien que de telles données manquent dans la zone d'étude. L'objectif de cette étude est d'évaluer la non-observance du traitement antirétroviral et les facteurs associés chez les enfants vivant avec le VIH/SIDA dans les hôpitaux Fiche, North Shewa et en Éthiopie. Une étude transversale institutionnelle impliquant 120 participants (patients et leurs soignants) a été menée de mai à août 2016. Les données ont été collectées à l'aide de questionnaires administrés par un intervieweur. L'analyse des données a été effectuée à l'aide des progiciels SPSS version 20.0. Des données descriptives ont été générées et placées en termes de fréquence et de pourcentage. Le test du chi carré et l'analyse de régression logistique binaire ont été utilisés pour estimer l'association entre les variables. Les résultats ont été présentés à l'aide de tableaux, de graphiques et de figures. Dans cette étude, la prévalence globale de la non-observance était de 35,8 %. La raison la plus fréquemment identifiée pour l'oubli de leur dose était l'oubli (44,2 %). L'âge de l'enfant, le niveau d'éducation des soignants, le statut professionnel du soignant et le stade de la maladie de l'enfant selon l'Organisation mondiale de la santé étaient significativement associés à la non-observance. Le niveau d'observance obtenu dans l'étude était inférieur à celui recommandé par l'Organisation mondiale de la santé, qui est supérieur à 95 %. L'oubli était l'obstacle à l'observance le plus fréquemment mentionné. Un travail efficace doit être effectué pour optimiser l'observance du traitement antirétroviral afin que les enfants bénéficient pleinement de leur traitement.