ISSN: 2161-0398
Anatoli B*, Dmitry K
La synthèse de l'ADN est généralement considérée comme une réaction nucléophile catalysée par les ions Zn2+, Ca2+ et Mg2+. La substitution de ces ions par des noyaux non magnétiques par des ions à noyaux magnétiques a montré qu'elle produisait un effet isotopique considérable : les ions magnétiques réduisent la synthèse de l'ADN de 3 à 5 fois par rapport aux ions non magnétiques. Cette observation prouve sans ambiguïté que la synthèse de l'ADN se produit par un mécanisme de paires de radicaux, qui est bien connu en chimie et implique la génération de radicaux par paires par transfert d'électrons entre les partenaires de réaction. La dépendance de la synthèse de l'ADN au champ magnétique prouve de manière convaincante le mécanisme de paires de radicaux, qui se manifeste même dans la réaction en chaîne par polymérase. Ce mécanisme, étant sur l'échelle énergétique d'un ordre de grandeur moins cher que le mécanisme nucléophile, est activé lorsque au moins deux ions pénètrent dans le site catalytique. Il coexiste avec le mécanisme nucléophile presque à égalité ; leur compétition est contrôlée par la concentration des ions. Le mécanisme de paires radicalaires est induit par les deux types d'ions, magnétiques et non magnétiques ; la seule différence est qu'il fonctionne 3 à 5 fois plus efficacement avec les ions magnétiques. Les ions magnétiques nucléaires 25Mg2+, 43Ca2+ et 67Zn2+, diminuant l'activité catalytique de la polymérase de 2 à 3 fois, voire plus fortement, de 30 à 50 fois, augmentent la mortalité des cellules cancéreuses. Ces ions peuvent être considérés comme des moyens anticancéreux bon marché, facilement disponibles, sûrs (sans influence sur le système immunitaire, de signalisation et autres systèmes protéiques), puissants et universels pour tuer sélectivement les cellules cancéreuses de tout type.