ISSN: 2161-0932
Daniilidis A, Balaouras D, Nasioutziki M, Chitzios D, Balaouras G, Makris V, Loufopoulos A et Tantanasis T
Objectif : La question du choix des méthodes contraceptives disponibles a pris de l'ampleur ces dernières années. Les médecins ont le choix entre une large gamme de méthodes contraceptives, mais ils sont en même temps très préoccupés par le type de contraception approprié qu'ils doivent sélectionner pour leur patiente et par les effets sur la santé de la femme et le bien-être du couple. Nous présentons les résultats de trois audits différents menés auprès d'une large population du nord de la Grèce et nous discutons des résultats de ces audits.
Méthode : Trois audits différents ont étudié les données médicales de 14 880 femmes, d'âges différents, qui se sont présentées au service de planification familiale ambulatoire de notre hôpital. Elles ont toutes été interrogées à l'aide d'un questionnaire standardisé, à partir duquel nous avons obtenu des informations importantes sur le comportement, l'utilisation, les effets et les réactions des méthodes contraceptives. Le seul critère d'exclusion de l'étude était l'utilisation de la pilule pendant moins de trois mois, le retrait du DIU en moins de trois mois, l'absence de suivi et les femmes qui avaient déménagé hors de la zone géographique. Les données de notre analyse ont été sélectionnées rétrospectivement à partir des dossiers de 11 129 femmes âgées de 15 à 40 ans, qui ont utilisé une contraception réversible entre 1984 et 2011.
Français : Résultats : Dans le premier audit, 2120 femmes ont participé, utilisatrices de tout type de pilule contraceptive orale. Elles ont donné des informations sur la satisfaction, les effets secondaires et les principales raisons de l'arrêt de l'utilisation de la pilule. Dans le deuxième audit, 9009 femmes ont choisi différents types de dispositifs intra-utérins (DIU) comme méthode contraceptive. Toutes ont été examinées dans le service ambulatoire et on a vérifié la sécurité de leur DIU en corrélation avec une grossesse inattendue. Les données sur les résultats, les effets secondaires et les grossesses inattendues ont été enregistrées. Le troisième audit fait référence aux préoccupations concernant l'utilisation de stéroïdes sexuels oraux en relation avec le cancer du col de l'utérus et la pathologie dans le frottis. Dans le groupe DIU, nous avons eu plus souvent des résultats de changements inflammatoires, négatifs pour la malignité, par rapport au groupe pilule contraceptive. Il n'y avait pas de différence statistiquement significative entre les deux groupes en ce qui concerne les lésions intraépithéliales squameuses de bas et de haut grade (LGSIL/HGSIL).
Conclusions : L'étude des résultats de tous ces audits nous permet d'obtenir des informations importantes sur le comportement, les effets secondaires et les moyens d'améliorer l'utilisation de tous les types de contraception réversible. Ces résultats peuvent servir de base pour suivre les tendances en matière d'utilisation de la contraception en corrélation avec des études similaires.